Je ne dis pas que des conneries, j’en fais aussi…

J’emmerde l’enfance, l’adolescence, l’adulescence, la vieillesse, les anniversaires, la vie, la mort et tout le reste. Je conchie sur tout le reste d’ailleurs. Je hais les vacances, j’exècre le travail, j’abhorre l’oisiveté, je maudis la lecture et j’anathématise les références, les images, les comparaisons, les mises en abyme quotidiennes. Je me hais et je déteste encore plus les autres et tout ce qui puisse me sortir de cette détestation. Je veux que mon esprit soit remplacé et le corps aussi tant qu’on y est. J’ai surement droit à un reset, une régénération, une résurrection, un truc qui te fait repartir à zéro. Mais attention, pas de connerie, je ne veux pas de résurrection religieuse ou toute autre ineptie du genre. Je ne veux pas de pollution intellectuelle ou de sermon de masse que même un gamin de 10 ans y verrait les ficelles d’une bouffonnerie absurde.

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La stratégie du cancre-là

Nous sommes heureux, en cette période de canicule et d’examen, Régis et JeanDa, nos deux pervers instructeurs, nos deux sérials éducateurs, nos deux gonades préférées, les Laurel et Hardi de la chimie, ont pris sur leur temps de correction, leur temps de châtiment notatoire, pour nous concocter une chtite soirée de chimie du vin. Ces deux grands spécialistes de la glande sont enseignants au collège Kev Adams de Schiltigheim, une ZEP (Zone d’Extermination des Profs) tout ce qu’il y a de plus ordinaire. La quasi-totalité de leurs élèves sont en échec, non pas parce qu’ils s’en foutent ou qu’ils ne travaillent pas, non, pas du tout, c’est simplement parce qu’ils sont tous cons, profondément con. Ils sont généralement soutenus par leurs parents, non pas parce qu’ils sont gentils ou empathiques, non, simplement parce que les parents sont comme leurs enfants : excessivement cons, parfois bien plus que leur débiles progénitures. C’est plus la France profonde, ce sont les connards des grandes profondeurs !  S’agissant du programme, c’est simple, Régis a le sien, les élèves ont le leur. Il a compris que rien ne sert d’imposer un programme.

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Qui s’est brûlé la langue n’oublie plus de souffler sur sa croupe

Avant d’entrer dans le vif du sujet qui nous préoccupe aujourd’hui, je devrais même dire vous préoccupe, puisque personnellement pour ma part, je m’en tape les balloches, je voudrais faire une importante déclaration d’introduction liminaire, ce qui est, à l’évidence, un pléonasme redondant et superfluité qui passera inaperçu puisque notre belle langue Française est tombée en désuétude un peu près partout dans ce pays inculte où la culture est en jachère. Notre France, pays de la connaissance, de la littérature, des intellectuels brillants, des écrivains époustouflants. Le pays qui aime les mots, Guillaume Musso et Kev Adams … Quand je parle d’introduction liminaire, je ne parle pas de luminaire, bande d’inculte mal éclairé, je ne pense pas plus à de sataniques ébats gymnastiques que la morale réprouve en dehors des liens sacrés du mariage qui unis l’homme et la femme par l’intermédiaire de leurs sexes, je ne vais pas vous faire un dessin, vous êtes assez cochon pour visualiser la chose tout seul. Qui, à part nos valeureux profs, qu’on est les derniers, peuvent prétendre de ne point être amputé de la syntaxe, mutilé de la sémantique, éclopé de la grammaire, excisé de l’étymologie, émasculé du subjonctif ! Émasculé du subjonctif peut paraitre superfétatoire, mais s’il y a subjonctif, il y a que, et si on coupe le que, il y a émasculation ! C’est bien ce que je disais avant de parler.

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