Dimanche dernier, je me suis fait une petite salade César au poulet, capres et laitue romaine. En la mangeant, je me suis dit que le latin c’était bien mais un peu chiant en me remémorant des souvenirs d’enfance, surtout le rital du deuxième, normand pas sa mère et italien par un ami de son père. Sa femme était blanche comme une merde de laitier, sans défense, heureusement, c’est la seule chose qui la différenciait d’un éléphant albinos. A l’école le latin m’a toujours beaucoup plu, mais à ma façon. L’expression « Pede pœna claudo » ne voulait pas dire « Le châtiment suit le crime en boitant » mais « on peut être clodo et homo » comme « Ave Caesar, morituri te salutant » voulait dire : « Té vé, César ! Les morilles, avé du riz, ça te fait du bieng !« . J’ai toujours aimé simplifier les choses. Si nous sommes à l’aube d’une catastrophe climatique, c’est la faute au latin, la faute au striatum, une partie de notre cerveau qui fait la taille d’une grosse prune. C’est ce striatum qui nous donne du plaisir en libérant de la dopamine, l’hormone du plaisir. Si l’homme ne parvient pas à s’arrêter de détruire la planète, c’est à cause du striatum, qui l’empêche de se limiter de produire et de consommer. Cela m’a interpellé. Je me suis dit qu’il y avait un bug chez l’homme, en clair, l’homme détruit son environnement en se servant de son intelligence exceptionnelle.
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