Jean-jean a de la bouteille au cul

Adam et Eve … Laurel et Hardi, Roux et Combaluzier, Procter&Gamble, Stone et Charden, Bonnie and Clyde, Castor et Pollux, Omar et Fred, Elie Semoun et Dieudonné, Asterix et Obélix, même les clowns sont tristes à notre époque. Sans sombrer dans la sodomie de diptères et comme disait l’autre, l’autre s’appelant tout de même Paul Verlaine, «  Heureux qui, profitant des plaisirs de la terre, baisant un petit cul, buvant dans un grand verre, remplit l’un, vide l’autre et passe avec gaieté du cul de la bouteille au cul de la beauté. » Oui, j’ai l’âme poétique quand la bouteille de vin nous en dit beaucoup sur nous-même. Dans mon livre de chevet : le manuel des bonnes manières de Nadine le girondine, celle qui pète quand elle se dandine, celle qui a ouvert plus de braguettes que de dictionnaires nous parle de fonds, de fondements, ou plus prosaïquement du cul de bouteille. Comme quoi regarder un cul est toujours instructif ! Une bouteille bien culottée peut ajouter, non seulement de la poésie et du charme au vin, mais aussi lui conférer un petit supplément d’âme.

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Chassez le vin naturel, il revient au Kanonkop

On vit dans un monde où tu peux même plus organiser une soiffardise tranquillou sans qu’un Blogueur, youtubeur, instagramer ou un autre débile consanguin, en manque d’indignations, qui envahissent la planète pour abrutir nos enfants, ne débarque chez toi en hurlant « n’êtes-vous pas contre l’alcoolisme mondain ? » A cette question existentielle, j’aurai tendance à répondre par un classique coup de boule – high kick, mais le décence, mon éducation et le fait que je ne lève plus la jambe au-dessus de 10 cm, me pousse à répondre poliment par un : « va te faire conchier, orchidoclaste, hiabrena et arrière-faix de truie larde« .  En gros, je lui demande gentiment d’aller se souiller d’excrément, je le traite de briseur de couille, de chiure de merde et d’être issu du placenta d’une truie infestée de vermines. L’ensemble est imagé, simple, efficace, teinté de pléonasme et assez proche de ce que je pense de certains influenceurs et de quelques autres personnes. Mais attention, sous prétexte d’être en fin d’année et chez votre médecin, il ne faut surtout pas répondre : « en 2023, j’arrête de boire ! » Malheur et damnation éternelle, surtout pas cette année. Avec ce qui nous tombe sur la trombine depuis 4 ans, il ne faut pas être marabout de ficelle pour deviner qu’elle sera pénible et qu’avec nos politiques au temps de réaction égal à celui d’une éponge marine, on n’a pas sortis le cul des ronces. Vous pouvez me faire confiance, je suis doté d’un vrai talent divinatoire. En effet, je lis l’avenir dans la Romanée-Conti 59, éventuellement dans le Petrus 61. Je signale que toutes mes consultations sont gratuites : il suffit juste de m’amener de quoi lire.  

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L’Anglais sur le goût de la langue

J’ai trois souvenir de mon dernier passage à Londres. Mind the gap, la cuisine Pakistanaise et la cruelle absence de bon vin. Mind the Gap between French and British cultures ! Oui, un fossé sépare les Français de leurs cousins Grands Bretons. Même si nos histoires se sont mêlées et entremêlés, même si une heure d’avion nous sépare, les Froggies et les Rosbifs n’ont pas grand-chose en commun et surement pas la gastronomie. Si tu traverses la manche pour boire des bières ou du Earl Grey, voir la reine à Buckingham, Big Ben, la Tour, le Bridge, Hyde Park, la city et son cornichon magique, le métro de Coven Garden et ses escaliers interminables, pendre le bus jusqu’à Portobello Roadster, tout va bien. Si tu y vas pour boire et manger, c’est l’horreur !

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