Apocryphe gnostique ou l’évangile selon Gilles de la Tourette

Putain de pute borgne, y a des soirées qui te tourneboule la cervelle façon rollercoaster. Y a des soirées que tu attends comme le Messie, pas celui qui traine sa carcasse et ses millions sur la pelouse du parc, mais celui qui a changé l’eau de là en vin d’ici. Après ce type de soirée, tu dors comme un chiard, sur un nuage bourguignon qui ne laisse pas sa part aux anges, et tu rêves … Pour ma part, j’ai rêvé que j’étais ce Messie tant attendu, et, qu’avec mes disciples, je parcourais à pas givrés, nerveusement, les allées d’une pharmacie afin de trouver un remède à leur invertebrétitude. J’ai bien trouvé une soupe de tortue rousse et irlandaise, mais il y avait des morceaux d’aveugle dans son stationnement. Jeanda, habillé d’un élégant tonneau cousu à la DRC, m’informa qu’il fallait défragmenter la lampe du salon pour pouvoir remonter les aveugles. Juché sur le tonneau, je dis à mes disciples :

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The big Fish

Une soirée soiffard, c’est la fête d’anniversaire de celui qui reçoit. C’est lui qui choisit ses invités, sa musique, son menu, ses quilles et qui décide si l’on porte des chemises à jabots et des chapeaux à plumes … ou pas ! C’est doublement vrai lorsque ledit soiffard fête vraiment son anniversaire et que les bougies sont aussi nombreuses que des puces sur le cul d’un babouin. Nous, on est serré comme des harengs, mais lui, DW Fishmen, en vieux loup de mer, est comme un poisson dans l’eau, ses yeux de merlan frit révèle qu’il est du signe poisson ascendant mayonnaise. Je sais, cette intro poissonneuse saute du coq à l’âne, mais permet à l’ablette que je suis, de noyer le poisson afin de tromper le pigeon. Pour notre Fishmen préféré, les années ont passé, à y regarder de plus près… ça marque, voilà 16 années qu’il a débarqué comme un flétan dans la bouillabaisse. A l’époque, il était beau comme une lamproie, je ne suis pas le genre à offrir ma capsule au premier maquereau venu, mais force était de constater, qu’il a la classe d’une daurade sans le snobisme de l’omble chevalier.

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