Vous reprendrez bien un peu de pain sec ?

L’abus de plaisir ne nuit pas au bonheur. Le plaisir de la table est comme l’argent, on peut être heureux dans la ruine mais l’opulence ne nuit pas au bonheur. On ne perd rien à vivre passionné par le vin et la table. Plus la pandémie dure, plus je me pique d’Epicure, 3 fois même, sans craindre les piqures et leur effet soi-disant apocalyptique.  Je n’ai rien contre les antivax qui prennent leur corps pour un temple mais s’enfilent des pastis et du jaja de contrebande en fumant clopes sur clopes, qui se prennent pour des Jean Moulin dans leur maison de vacances à Cannes ou qui parlent de Shoa parce qu’ils ont dû abandonner le golf ou la danse classique. D’un côté on a envie de se dire que c’est leur problème, mais c’est quand même aussi un peu le nôtre puisqu’ils peuvent nous contaminer ou contaminer un proche à qui l’on tient. Aimons-nous quand même les uns dans les autres parce que sinon c’est chiant, mais sans virus de préférence.

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