Les loges de la paresse

ParessePresque 20 jours de disparition totale, j’espère que vous n’avez pas appelé la police du vin ? Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas parti en Suisse pour planquer mes lingots tarbais et mes grands crus Bordelais, non, j’avais un peu de taf, du travail, de la besogne à finir, enfin, un vrai travail, pas un truc qui consiste à raconter une vie dont tout le monde se fout comme de son premier mauvais beaujolais. Tout ça pour te dire que le travail, même si c’est la santé, c’est aussi un peu le bagne. De servitude, pour les philosophes de l’Antiquité, à valeur refuge pour nos sociétés modernes, le travail à beaucoup changé en 3.000 ans. Pourtant, le travail n’a jamais rendu les gens heureux, demandez à un gilet jaune ce qu’il en pense. Paria ou marginal, le paresseux a toujours suscité autant louanges que dédain, jusqu’à Emmanuel Macron. Pourtant, depuis l’Antiquité, les philosophes font l’éloge de l’oisiveté contre le dogme du travail. Mais pourquoi défendent-ils la paresse ? Préférer l’oisiveté n’est pas un vilain défaut.

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