N’ayons pas peur d’Épicure

Cette fois, c’est du sérieux, nous allons causer philo et nous piquer d’Épicure. Mais c’est quoi un épicurien? Ce n’est pas toujours une sinécure que d’être un accro d’Épicure qui aime les épines et pas les roses et souvent, les orties sont ses copines. Oui, je m’adonne à l’hédonisme, je suis un ampélosophiste, un humaniste de bistrot, que je préfère au platonisme qui n’a rien à voir avec celui qui aime les femmes plates. Si je suis un épicurien, c’est que je me contente du mieux que rien, de la guêpe, je ne crains le Dard, mais comme Frédéric, je tiens d’Épicure le don d’esquiver les jouisseurs insupportables. Je suis de l’épicurie, mais je déteste les hommes et les vins qui sentent l’écurie. L’épicurisme, c’est une vie dédiée au plaisir. Un terme galvaudé, par des partouzards ou des érotomanes de tous poils, à la recherchent d’un prétexte doctrinal à leurs activités lubriques. L’image du pourceau colle à la peau des épicuriens. Ce ne sont pas des gloutons, jouisseurs et ignorant, l’épicurisme, qui fut, avec le stoïcisme, l’une des plus importantes écoles philosophiques de l’Antiquité, est souvent confondu à tort avec une recherche effrénée du plaisir.

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