Tee partie, club sandwich, albatros et chip au dix-neuvième trou

0 Partages

Parfois, dans ton boulot comme dans tes loisirs, tu passes quand même pas mal d’heures devant un ordinateur ou dans un canapé aussi moelleux que le bon Sauternes que tu sirotes en matant des Marseillais aussi débiles qu’incultes en te disant que même le pire de la télé-réalité peut être terriblement addictif. C’est en te levant, que tu entends ton corps te dire :  » hé ducon » oui mon corps est parfois familier avec moi, « je ne voudrais pas te commander ou quoi mais si tu continues comme ça, tu seras comme Nat Turner, l’esclave noir et rebelle à qui Dieu parlait, tu vas filer un mauvais coton ». Face à cette métaphore lingère où mon corps se compare à Dieu, je ne me suis pas dit, « tient voilà du boudin et si je me remettais à faire la cuisine ? » Sauf si tu as été élevé par des mormons aux critères religieux très stricts, la bonne cuisine comporte forcément du vin blanc, des lardons et plusieurs tonnes de matière grasse et pas de l’allégée, de la vraie, de la graisse d’oie. Même si je suis toujours ce garçon un peu fou au charme ravageur, force est de constater que le délicat arrondi que mon ventre prend, semble être de celui qui annoncent un heureux événement et ce n’est pas un chiard, ou alors mon toubib m’aurait menti. Bref, en un mot comme en 3675, je me suis dit qu’il fallait que je me remette au sport.

Jusque-là, se le dire, c’est comme se dire qu’on va arrêter l’andouillette au Nutella ou apprendre à jouer du banjo comme dans le bayou, c’est facile. Le problème, c’est de choisir ta discipline avec ruse, afin que ta belle histoire d’amour avec le dépassement de soi, le sang, le labeur, les larmes et la sueur soit un peu plus qu’une aventure d’un soir. J’ai laissé tomber le foot depuis que des spectateurs m’ont lapidé parce que mon centre au deuxième poteau avait atterri, à la suite d’un malheureux concours de circonstances, non pas au deuxième poteau mais en Abyssinie orientale. J’oublie aussi le tennis, la course à pied, la randonnée, le cyclisme parce que les gars de la météo ne sont pas super collaboratifs. Le fitness, j’ai testé. Je suis entré dans une salle. Y avait un mec de 2 mètres sur 2 qui avait des tas de muscles partout, même à des endroits où ça ne sert pas à grand-chose, le Bullmastiff m’a écrasé les doigts et m’a demandé s’il pouvait m’aider, j’ai répondu non, je n’aime mieux pas, et je me suis tiré ailleurs, comme le tirailleur du même nom. Il me reste quoi ? La pétanque et le Golf. La pétanque, c’est un sport de marseillais bedonnant et libidineux qui sirotent du pastis en se tripotant les boules. Pas pour moi. Le Golf, ce n’est pas vraiment un sport, c’est plus un art de vivre au club-house. J’adore le golf, donnez-moi des clubs de golf, de l’air frais et une bonne bouteille de Meursault, et tu pourras garder les clubs et l’air frais. Je suis nul au tee, sur le green, le par, le putt ou le birdie ne me dise rien, alors j’ai mixé le golf et le vin ! Résultat, j’ai inventé le golf vinique qui peut se pratiquer chez soi, au travail, à la plage, dans un avion, dans un four à pizza, dans son cul, bref partout. Le golf vinique, c’est l’avenir de l’homme et le cauchemar de sa femme, c’est facile comme le golf, avant qu’un pervers libidineux rajoute un trou. 

Cette édition de Krug Grande Cuvée se compose de 51 % de Pinot Noir, 38 % de Chardonnay et 11 % de Meunier. J’ai une confession à vous faire, cette grande cuvée ne m’a pas toujours fait rêver. Pourtant, celle-ci se démarque des autres, moins vineuse, plus « punchy », le charme unique des grands champagnes, une très légère touche oxydative, citron, paille, nougat, buis, craie, amande, anis forment un bouquet séduisant et complexe. La bouche est tendue, puissance et équilibrée avec une finesse assez rare en Champagne. La finale est longue, sur la bergamote. Excellent Champagne Krug Grande Cuvée 170è Edition.

Note : 4 sur 5.

 L’assemblage de ce millésime 2007 est composé de 70% de Pinot Noir et 30% de Chardonnay. Bollinger RD est mis en marché quelques mois seulement après son dégorgement avec un dosage très faible, seulement 3 grammes par litre. Ce dégorgement récent est la garantie de la fraîcheur remarquable de ce champagne. Un nez complexe sur des notes d’agrumes, de mirabelle, de fleurs, de miel, d’épices, de noisette et de brioche. L’attaque est vive et fraiche, c’est tendu avec une longue finale. Excellent Champagne RD 2007 Bollinger   

Note : 4 sur 5.

La cuvée Les Culs de Beaujeu provient d’un des plus grands terroirs de Sancerre, riche en marnes kimméridgiennes. Le nez s’ouvre sur des arômes fumés, minéraux et de fruits exotiques. La bouche est élégante et séduisante, ample et ronde, avec les saveurs minérales et de fruits exotiques, sur la finale. Très bien Sancerre Les Culs de Beaujeu 2010 François Cotat

Note : 3 sur 5.

Un bouquet complexe de notes florales et d’arômes de poire, d’abricot, d’agrumes et de miel. La bouche est expressive, assez solaire et dotée d’une belle matière qui n’alourdi pas la finale élégante. Très bien Savennières La Coulée de Serrant 2013 Nicolas Joly

Note : 3 sur 5.

Un nez très profond, énergique et complexe, d’une grande minéralité, sur des arômes de pêche, d’agrumes et de fleurs blanches. La bouche est tendue, juteuse, portée par une grande acidité, de la minéralité, des épices et une finale avec un peu de sucre. Très bien Allemagne Mosel Riesling 2016 Heymann-Lowenstein 

Note : 3 sur 5.

Le Clos Windsbuhl est le plus grand lieu-dit en un seul tenant du domaine Zind-Humbrecht. Six hectares exposés du Sud à l’Est, surplombant le village de Hunawihr, sur un sol homogène de calcaire de Muschelkalk).  La bouche se déploie sur une aromatique très expressive. On y trouve des agrumes confits, du coing, de la pêche, des notes mentholées et du fruit de la passion. La bouche est généreuse, droite, fraiche, finement crayeuse et une très belle matière, l’équilibre est parfait, avec une acidité tranchante comme un scalpel. La finale est exceptionnelle, sur de jolis amers et de subtiles notes de fleurs séchées et de bergamote. Un vin taillé pour la table qui résistera à tous les piments du monde. Excellent Pinot Gris Clos Windsbuhl 2009 Zind-Humbrecht

Note : 4 sur 5.

Situé sur le flanc d’une colline, au sud de la commune de Wintzenheim, le Grand Cru Hengst est reconnu depuis le IXème siècle. Ce terroir exposé sud, sud-est bénéficie du microclimat de Colmar et d’un sol de marnes calcaires, gréseux associé à des conglomérats oligocènes. Ce terroir comme son nom l’indique (Hengst signifiant étalon) révèle des vins au caractère puissant et fougueux et d’une grande finesse. Un nez très légèrement pétrolé, sur la pierre à fusil, la fumée, la pêche, la prune. La bouche est très mûre, ample, douce, portée par une fine acidité et avec une touche minérale avec l’aigu de la craie qui étire une très belle finale aromatique. Grand Vin Riesling Hengst 2008 Domaine Josmeyer

Note : 4.5 sur 5.

Ce Sauvignon blanc et un archétype de l’appellation Pouilly-Fumé. Un nez classique, un rien végétal, très riche, agrumes, abricot, amande amère, bois de rose, bourgeon de cassis, buis, cassis et menthe. En bouche, on retrouve une grande amplitude, sur le même profil aromatique, avec une belle acidité et une minéralité de pierre à silex, avec des notes minérales salines en finale. Très bien Pouilly Fumé Silex 2011 Domaine Dagueneau  

Note : 3 sur 5.

Ce Brézé est un monument de Loire. Issu d’une parcelle 1,5 ha, sur le grand cru calcaire de Brézé. Un nez de coing et de miel rehaussé de notes exotiques et minérales.  Le chenin s’y exprime merveilleusement bien. La bouche est miellée, ample, très mûre, légèrement grillée avec une touche saline et iodée. L’équilibre entre fraîcheur et maturité, est parfaite et s’étire sur une finale salivante. Probablement le plus beau vin blanc sec de Loire que j’ai dégusté. Grand Vin Saumur Brézé 2009 Clos Rougeard

Note : 4.5 sur 5.

La création de ce mythique domaine Chablisien à lieu peu après le mariage de François Raveneau et Andrée Dauvissat, en 1948. L’ascension du Domaine Raveneau vient du célèbre importateur Kermitt Lynch, qui déguste un Chablis Raveneau chez Taillevent et le propulse au premier rang de ses ventes aux États-Unis. Le nez est remarquablement mûr, sur de arômes de pêche, d’acacia, de fleurs et de truffe blanche. La bouche est à la fois douce et encore très jeune (soufre ?), sur des notes d’écorces d’agrumes et de fleurs fanées. La finale est très persistante. Très bien Chablis 1er cru 2010 Domaine Raveneau

Note : 3.5 sur 5.

Bon, on fait une pause afin de débriefer cette première salve. C’est là que j’ai commis une énorme gaffe. J’ai demandé à JeanDa s’il pratiquait un sport. Le père JeanDa a eu l’air de regarder au fond de lui-même pour voir s’il y était. Son cerveau avait l’air d’être parti sans laisser d’adresses. Il m’a regardé comme si je venais de pisser sur ses mocassins à glands, une sorte de regard peu aimable, un savant mélange entre la tête de veau pas cuite, Dalida qui découvre la physique quantique et Depardieu qui reçoit sa feuille d’impôt. Déjà, en temps normal, il ressemble plus à l’accouplement d’un bull-dog et d’un bichon qu’à Marylin Monroe, en plus d’avoir la pudeur d’une violette que n’avait pas la Monroe, il est petit, épais, barbu de trogne avec des dents en boite de vitesse et un regard acide qui ferait frémir un vigneron naturiste. Dans ma Ford intérieure, je me suis dit que lui et le sport, c’était un peu comme l’ombre et la lumière, le monokini et le bikini, la théorie et la pratique, Mick Jaeger et Michel Sardou, le crucifix et le gode ceinture, des opposés qui parfois s’attire, surtout pour le gode. Oh my God. Mais je sais aussi que chez lui, le meilleur, comme l’artichaut, c’est sous les poils que ça tient, mais qu’il faudra opérer un sacré numéro d’effeuillage pour l’atteindre. Je l’aime bien JeanDa, je sais que quand il déguste, il n’a pas de pensée et encore moins d’arrière-pensée, fatalement. Or l’arrière-pensée c’est le chancre de dégustation.

Le domaine Métras a vu se succéder plusieurs générations de vignerons, c’est maintenant Yvon et Jules qui en font un domaine incontournable, emblématique du Beaujolais. Ce « simple » Fleurie est une gourmandise absolue, un gâteau à la framboise et à la cerise, plus des accents végétaux de ronce, de lierre et de mûre fraîche. C’est d’une buvabilité remarquable. Tout est douceur et volupté, la bouche est d’une belle trame, légèrement tannique et soutenue par une acidité exemplaire. La sapidité est également présente dans ce vin de copains, que l’on peut boire en toute occasion, loin du marketing et du nouveau monde. Un superbe beaujolais naturel, plein de fruit et de gourmandise. La signature d’un emblème des vinifications naturelles. Excellent Beaujolais Fleurie 2018 Yvon Métras

Note : 4 sur 5.

Gouges, c’est l’histoire d’un homme et de son héritage qui se transmet et s’épanouit à travers les générations. La philosophie du domaine Henri Gouges est de faire des vins pour demain, de soigner la vigne pour qu’elle produise le meilleur raisin possible, et de vinifier dans des cuves en béton, pour que rien ne vienne altérer le terroir, une mosaïque unique de parcelles de Nuits-Saint-Georges. Le nez est éclatant, sur la cerise burlat, la prune, la ronce, la rafle mûre et les épices mentholées. La bouche est droite, profonds, soyeuse, les tannins de la jeunesse se sont effacés pour laisser place à la tendresse qui s’étire au-delà de la finale. Goûter un Nuits-Saint-Georges du domaine Henri Gouges, c’est faire l’expérience d’un vrai Nuits-Saint-Georges, fougueux et sévère dans sa jeunesse, tendre et apaisé à maturité, c’est accéder à un secret : celui d’une famille où l’intelligence, le respect, la passion, la ténacité et le partage font le cœur du vin. Excellent Nuits-St-Georges 2010 Domaine Gouges

Note : 4 sur 5.

La cuvée de Saumur-Champigny  » générique  » révèle déjà le style du domaine et le très haut niveau de qualité de ses vins. Le nez délivre des arômes intenses de petits fruits rouges et noirs, de poivron très mûr, d’épices douces ainsi que de légères notes fumées. La bouche est parfaitement équilibrée, soyeuse à souhait, avec les mêmes notes fruitées qu’au nez, une jolie tension et une très belle persistance. Devenue iconique (et hors de prix), ce cru hors norme qu’on aura malheureusement trop peu l’occasion de goûter. Excellent Saumur-Champigny 2008 Clos Rougeard

Note : 4 sur 5.

La Muntada » est un incroyable assemblage de vignes de tous âges, dépassant parfois les 120 ans (carignan) et de terroirs très particuliers tel les marnes noires où croissent les syrah. En résulte, année après année, une cuvée d’une incroyable complexité aromatique, bâtie pour la garde. Un vin d’une régularité exemplaire au plus haut niveau. Le nez explose de cerise noire, d’herbes de garrigue, de violette. L’attaque est vive et souple, sur des fruits rouges, épicée. Un jus monumental balancé par un soyeux, une finesse et une longueur extrême. Un grand vin du Languedoc Côtes du Roussillon La Muntada 2009 Domaine Gauby

Note : 4.5 sur 5.

Le domaine de la Grange des Pères est une des plus belles réussites du Languedoc, le domaine le plus réputé et le plus recherché. C’est le résultat du travail de Laurent Vaillé, formé chez Eloi Dürrbach au domaine de Trévallon, chez Jean-François Coche-Dury et chez Gérard Chave. Le rouge est un assemblage de mourvèdre, de syrah et de cabernet sauvignon. Les vins sont issus des terroirs au-dessus du village d’Aniane sur plusieurs parcelles de garrigues, dans le massif de l’Arboussas, au lieu-dit Tourtou. L’expression aromatique est agréable et complexe. Un nez élégant de fruits noirs tels que la cerise, le cassis, la mûre, puis arrivent les épices, des notes de réglisse et de garrigue. En bouche, le vin possède une attaque franche, avec cette élégance caractéristique des vins du domaine. La matière est douce, les tanins sont fins et enveloppés d’une belle intensité de fruits noirs et d’épices. La présence de Counoise fait que ce vin est qualifié de « vin de pays » et n’entre pas dans l’AOC Coteaux du Languedoc. C’est un exceptionnel Languedoc empreint d’une touche de Rhône septentrional. Pays d’Hérault 2009 La Grange des Pères

Note : 4 sur 5.

Le Domaine Gramenon a vu le jour en 1979 sur les hauteurs de Montbrison-sur-Lez, dans la Vallée du Rhône Méridionale. Les créateurs Philippe Laurent et Michèle Aubéry commencèrent avec 12 hectares qu’ils ont peu à peu complétés pour atteindre 26 hectares. A la mort de Philippe en 1999, Michèle a repris l’affaire et son fils Maxime François Laurent est rapidement venu la seconder. Le nez est expressif, sur la mûre, la cerise et les épices. La bouche est plutôt légère, pas une grosse matière, mais une belle présence marquée par une jolie ligne acide. C’est structuré, frais, très plaisant, équilibré et très long. Un vin avec de l’éclat, de la fraicheur et de la franchise. Excellent Vin de France La Mémé 2012 Domaine Gramenon

Note : 4 sur 5.

En 1958, Alain Voge rejoint son père pour travailler dans la petite exploitation agricole familiale et décide d’abandonner la polyculture pour se consacrer au vin. Il développe la vente directe en bouteilles et fait connaître l’appellation Cornas longtemps restée dans l’ombre des autres appellations voisines. Cornas doit donc beaucoup à cet homme qui a replanté et redonné vie à son vignoble. Uniquement produit lors des millésimes d’exception, Les Vieilles Fontaines provient d’un terroir lui-même exceptionnel. Les vignes de syrah évoluent en effet sur un sol granitique unique. Un nez somptueux, sur la prune, les fruits noirs, le moka, l’encens, le tabac et la figue. La bouche est ample, pleine, portée par une forte minéralité et une belle acidité qui étire la finale. L’archétype du grand Cornas. Grand vin Cornas Vieilles Fontaines 2005 Alain Voge

Note : 4.5 sur 5.

Fondé au début des années 1950, le domaine Jamet était planté pour l’essentiel d’arbres fruitiers, jusqu’à ce que la Côte-Rôtie amorce un renouveau au début des années 1970. Joseph Jamet met en bouteille sa première récolte en 1976. Jean-Paul Jamet est un vigneron de caractère qui a forgé ses certitudes au fil du temps passé dans ses vignes où son instinct lui a indiqué le cap à suivre. Il ne se réclame d’aucune tradition, mais d’une philosophie qui a fait la valeur et la réputation du domaine : l’assemblage des 16 lieux-dits, des 17 hectares de vignes, dont la fameuse Côte Brune. Un nez puissant, très ouvert, sur la mûre, la myrtille, la prune, le lard fumé, les épices, le poivre noir et la réglisse. La bouche est majestueuse, puissante mais adoucie par de magnifiques tannins, de la plénitude, de la finesse, un petit côté raflé, un équilibre porté par une belle ligne acide qui allonge une extraordinaire finale très aromatique. Une synthèse de terroir avec tous les marqueurs d’une Côte-Rôtie exceptionnelle. Grand vin Côte-Rôtie 2005 Domaine Jamet

Note : 4.5 sur 5.

La famille Chave est établie dans la viticulture rhodanienne depuis plusieurs siècles, grâce à un seigneur local qui lui avait octroyé des terres à la fin du XVème siècle. Fils de Gérard, Jean-Louis Chave dirige aujourd’hui ce domaine mythique de la colline de l’Hermitage. Comme pour le Domaine Jamet, Jean-Louis Chave s’attache à exprimer le meilleur de ses terroirs, sans sélection parcellaire ni « super cuvées ». Une seule exception : la cuvée Cathelin, du nom d’un peintre défunt ami du vigneron… La récolte de chaque parcelle est vinifiée et élevée à part, pour lui permettre d’exprimer toute sa spécificité, indispensable pour assurer à l’assemblage final une belle complexité. Un nez puissant, sur le cassis, la cerise noire, le pruneau, les herbes de garrigue, la réglisse et de très légères notes tertiaire. La bouche est concentrée, magnifiquement complexe et racée, elle développe les mêmes arômes que le nez avec un fraicheur et une énergie qui se prolonge indéfiniment. Grand Vin Hermitage 2005 Domaine Chave

Note : 4.5 sur 5.

Le domaine Giacomo Conterno est considéré comme l’un des domaines les plus réputés d’Italie. Son histoire démarre au début du 20ème siècle, période à laquelle le fondateur créé sa cave au sein de Monforte d’Alba. Les générations suivantes se transmettent une tradition familiale, le style intemporel de Barolo aux élevages longs en vieux foudres, des vins issus des terroirs de Francia, Cerreta, Monfortino, capables de se bonifier sur plus de 30 ans. Nez de fraise écrasée, de cerise, de mûre, de tabac blond, de goudron, zan, thyn et réglisse. La bouche est suave, assez légère avec des tannins présents et ronds. C’est soyeux et rehaussé de notes minérales et fruitée. La finale est longue et fraiche. Excellent Italie Barolo Cascina Francia 2008 Giacomo Conterno

Note : 4 sur 5.

Roberto Voerzio est issu d’une famille de vignerons, il a pris son indépendance en 1986, en s’installant sur deux hectares. Son domaine a progressivement acquis une belle réputation grâce à la qualité de ses vins et il fait désormais partie des grands noms du Barolo. Grand viticulteur et fin vinificateur, il est adepte des fortes densités de plantation et des très faibles rendements, dans le but d’exprimer la quintessence de ses terroirs. Un nez très riche, compoté, sur la prune, la mûre, l’encens, le café, la réglisse et la cannelle. La bouche allie la puissance et l’élégance, puissance de ses tannins, élégance de leur structure, énergie et fraicheur qui participe à une finale interminable. Un vin culte et authentiques. Italie Barolo Brunate 2004 Roberto Voerzio

Note : 4.5 sur 5.

Note : 4.5 sur 5.

Angelo Gaja est sans doute l’une des plus grandes figures du vin italien. Né en 1940, il reprend en 1961 le domaine familial créé en 1859 sur les collines du Langhe, dans la région du Piémont. Il est aujourd’hui à la tête d’environ 100 hectares de vignes. Il a largement contribué au rayonnement international des grands vins piémontais, notamment des Barbaresco, en se démarquant par de nouvelles techniques de vinification et surtout d’élevage, jugées révolutionnaires. Ses meilleures parcelles de Barbaresco produisent aujourd’hui certains des plus grands vins d’Italie (Sori Tildin, Sori San Lorenzo et Costa Russi). Cette cuvée Conteisa présente au nez des arômes de mûre, de cerise, de menthe fraîche, de tabac, de pierre sèche, de champignon et de sous-bois. La bouche est ample, solide, dotée d’une structure tannique solide mais assouplie avec le temps. Le nom de cette cuvée vient du mot qui en piémontais signifie litige et rappelle le conflit historique qui opposa longtemps les communes de Barolo et de la Morra : les deux revendiquent la suprématie sur Cerequio. Grand vin. Langue Conteisa 1996 Angelo Gaja  

Château Climens, propriété de la famille Lurton depuis 1971, est sans doute l’un des plus grands vins liquoreux au monde. Son vignoble s’étend sur 30 hectares plantés de sémillon. Son sol est constitué de fines graves et de sables rouges reposant sur un socle de calcaire. Le rendement demeure l’un des plus bas de l’appellation afin d’obtenir une concentration unique. Château Climens s’impose par sa puissance et son onctuosité, il développe des arômes intenses de mandarine, d’amande, d’ananas, de mangue, de coing, d’abricot et de cire d’abeille. La bouche est ample, onctueuse, pas trop sucrée, captivante avec une belle finale nerveuse. Climens, c’est la classe. Excellent Sauternes Château Climens 1989

Note : 3.5 sur 5.

La question qui me taraude est : le golf est-il un sport ou un loisir. Sauf en Irlande ou en Ecosse, le Golf est un aimable loisir. Perso, j’y joue rarement, Je suis l’antéchrist de la pierre philosophale …. Toutes les balles que je touche, je les transforme en merde ! Comparé à ma carte de score, le cimetière d’Omaha Beach, c’est Disneyland ! Mon problème, c’est que mon jeu est trop irrégulier …. Quelquefois, je fais des mauvais coups …. Parfois, des très mauvais ! Je me fais plus de corbeau que d’albatros, le corbeau devrait être plus attentif ou voler plus loin de moi. Parfois, j’emmène ma femme, mais elle gueule toujours quand son fer est entartré. Pas son fer 7, non, son fer à repasser ! Elle adore repasser en tirant mon chariot de club sur le parcours, çà lui rappelle le supermarché. Pour résumer, je préfère mieux boire du vin que de chercher mes balles. D’ailleurs, des chercheurs en recherche ont établi que boire un verre de vin par jours pouvait rallonger l’espérance de vie de près de 4 ans. Ça tombe bien, avec ce que j’ai déjà bu ce soir, mon espérance de vie est augmentée d’environ 125 ans, 6 mois et 11h45. Ça va me faire du temps pour jouer au golf. En attendant, toi je ne sais pas, mais moi, je pense que je vais retourner jouer à Tiger Wood’s 2023.

A lire aussi …

Une réponse sur “Tee partie, club sandwich, albatros et chip au dix-neuvième trou”

  1. C’est que des conneries ! J’ai même pas de mocassins à glands !
    Pour le reste, tout est 100 % authentique… 😉

Les commentaires sont fermés.