On ne joue pas à saute-mouton avec une licorne d’abondance

saute-moutons

coussinUne question perturbe mon cervelet de panda pékinois ensuqué depuis maintenant 41 jours, 6 heures et 17 minutes : pourquoi compte-t-on les moutons ? J’entends par là pourquoi les moutons plus que les porcs qui piquent, les canards, les musaraignes mouchetées, les bœufs de Kobe ou les bouteilles de Petrus ?  Oui j’ai quelques troubles au niveau du sommeil depuis que j’ai surpris Régis en train de se taper un trait d’Ajax sur la cuvette plaquée or de mes toilettes. Dès lors, chaque nuit, à l’heure où les gogo-danseuses comptent la recette accrochée à leur string à paillettes, à l’heure où les derniers fêtards piquent du nez, à l’heure où les derniers prolos partent à l’usine, je mâte ce réveil apocalyptique qui m’indique de ses chiffres rouges accusateurs, et ce à intervalle plus ou moins régulier, à quel point il est important de ne pas se lever.  Dès lors comme tout le monde, j’ai essayé la bonne vieille méthode des moutons, c’est à ce moment précis d’ailleurs que je me suis interrogé sur la pertinence du décompte des moutons ! D’où la première interrogation, exorde de ce texte ?

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La mortitude des choses de la vie

Il y a quelques jours, la mort m’a invité pour me demander d’écrire un truc drôle, léger, pétillant. Ok, ai-je opiné du chef. Mais sur quel sujet ? Le Champagne, ça pétille, c’est festif et c’est léger, alors que la mort, ce n’est pas drôle, c’est pas festif, sauf si tu aimes les enterrements et c’est lourdingue comme sujet. Comme je ne suis pas du genre à avoir ma langue dans la poche, ce qui est, si on y réfléchi bien, quand même relativement compliqué pour écrire, du coup, tout en faisant un gros fuck à tous les champenois, j’ai choisi de parler de mon hôte : la mort !   Continuer la lecture de « La mortitude des choses de la vie »