Heurs et malheurs d’un blogueur

Vous avez remarqué l’allitération du titre ? Non évidemment, mais pourquoi je me fais chier ? Y n’y a hélas plus d’élite et c’est là qu’est l’os. Déjà que je n’ai pas beaucoup d’inspiration pour écrire des choses intéressantes et de bon niveau vineux en ce moment, si en plus la technique s’en mêle, on ne va pas aller bien loin. Bref, je vais me servir de mon courroux coucou et de mes récents déboires à propos de la cuisine interne de ce blog pour me pousser à l’ire, à la colère et même à la fureur si j’étais nasillard. Je sais, il ne s’agit que de l’arrière-boutique d’un petit blog sur de petits grands vins, mais c’est cette arrière-boutique à la dimension occulte qui valorise mon travail et toutes ces heures passées pour que l’ensemble soit agréable à l’œil, pratique à la souris et surtout en ligne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et tout ça sans me faire mal au fion niveau facture.

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Vous n’aurez pas l’Alsace et ma migraine

Il était quoi ? 7H47, à peine plus, pas moins non plus d’ailleurs. C’est une soif monstrueuse et une haleine de chacal qui m’ont réveillé. Je me lève, je la bouscule, comme d’habitude. La journée va être longue et probablement laborieuse. 4 heures de sommeil, à peine plus. Vous êtes combien ? Dis-je au troupeau de saumons qui s’amuse dans ma baignoire. 7 mon Colonel, me répond le plus gros, on attend la choucroute pour rentrer chez nous. Gardez-m’en une tranche, leur dis-je d’un ton alerte à Malibu. Je rampe jusqu’à la cuisine, Philou le Breton y a passé la nuit, il arbore une magnifique cape de mousquetaire, un masque de Batman et une couche Pamper’s Baby Dry. Il me lance un couteau de cuisine au visage en finissant une énorme andouillette purée qu’il a saucé au miel. Entre deux bouchées à faire pâlir un Sénégalais, il lâche Milou, son doberman habillé par Karl Lagerfeld et va se cacher dans le four.  Salut Portos, lui lance-je en même temps que son couteau de cuisine et les oreilles de son clébard. Reste dans le four, t’es déjà farci comme une paupiette, je vais t’arroser au Sylvaner et je te boufferai à midi.

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