Jean-jean a de la bouteille au cul

Adam et Eve … Laurel et Hardi, Roux et Combaluzier, Procter&Gamble, Stone et Charden, Bonnie and Clyde, Castor et Pollux, Omar et Fred, Elie Semoun et Dieudonné, Asterix et Obélix, même les clowns sont tristes à notre époque. Sans sombrer dans la sodomie de diptères et comme disait l’autre, l’autre s’appelant tout de même Paul Verlaine, «  Heureux qui, profitant des plaisirs de la terre, baisant un petit cul, buvant dans un grand verre, remplit l’un, vide l’autre et passe avec gaieté du cul de la bouteille au cul de la beauté. » Oui, j’ai l’âme poétique quand la bouteille de vin nous en dit beaucoup sur nous-même. Dans mon livre de chevet : le manuel des bonnes manières de Nadine le girondine, celle qui pète quand elle se dandine, celle qui a ouvert plus de braguettes que de dictionnaires nous parle de fonds, de fondements, ou plus prosaïquement du cul de bouteille. Comme quoi regarder un cul est toujours instructif ! Une bouteille bien culottée peut ajouter, non seulement de la poésie et du charme au vin, mais aussi lui conférer un petit supplément d’âme.

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L’idéal pique-nique d’un chimiste idéaliste

Chez le serpent, on a nos habitudes, quand le thermomètre consent enfin à monter dans les tours, on organise « the pique-nique » à la belle étoile. Attention, il ne s’agit pas ici d’un vulgaire casse-croûte vite fait, mal fait, d’un gouter de chérubins libidineux, d’une collation de bobo ou d’un mâchon avec boites manufacturées, genre chips goût barbecue scandinave, d’une ration de combat tchétchène ou d’une salade de nouilles sous préservatif. Non, chez le serpent, c’est du lourd, du fait main, du pénible pour l’estomac, il faut que ça envoie des calories, que ça fouette les papilles et le nez, que ça cause au gosier question jus de raisin. Attention, il ne faut pas venir avec de la futaille de chardonnay, c’est pas un menu sur l’herbe à galipette qu’on prépare, c’est un déjeuner de rois, de princes, la tournée des grands-ducs de Bourgogne, un festin campagnard, des ripailles bocagères, pas une partouze à vinasse. Pour ce qui concerne les us et coutumes, le Jeanda s’accroche à son train de côte de bœuf comme la vérole au bas clergé, il lui faut sa viande amoureusement cuite dans le vin blanc avec un train d’oignons nouveaux et une rafale de légumes. On lui oppose la jurisprudence soiffarde, jamais le même plat deux années de suite.…

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