Le litre et le néant

Aujourd’hui, j’imprime mon premier billet. Ou plutôt le premier billet d’une nouvelle vie bloggesque. Une façon comme une autre de tourner la page d’une cénosillicaphobie qui m’a porté vers une Oenosemiophobie (la peur des étiquettes de bouteille de vin), crainte qui a fini par muter en Xyloglossophobie, la phobie de la langue de bois. Mais, rassurez-vous, ça se soigne! Je ne suis pas devenu vinophobe, loin de là ! Ceux qui ont la malchance de me connaitre vous le diront, je me soigne au Meursault bien frais ou à dose non-homéopathique de Côte-Rôtie, minérale et sauvage de préférence. Au début, il s’agissait de m’exprimer sur tout, sur rien, mais sur le vin, parfois en vain, deux milles billets et un peu de fausse monnaie plus tard, ma philosophie de comptoir m’a rattrapé. Après 15 ans à renâcler du vieux à la sortie du goulot, j’ai décidé de tenter une nouvelle approche de la chose vineuse. Un regard philosophique sur le vin. J’ai même pensé à plagier Jean-Paul, Sartre pas Belmondo, et appeler ce blog: « Le litre et le néant ». Néanmoins, la seule question qui me taraude, est : pourquoi associer le vin et la philosophie, fusse-t-elle de comptoir?

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