Le retraite de Roussi

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Oui, nos retraites sentent le roussi, voire le cramé. Je ne voudrais pas être trop complaisant avec sieur Macron, mais de mémoire de commentateur de la politique Française, il n’y a rien à critiquer, on a rarement vu un gouvernement aussi courageux, promulguer une loi, fière et nécessaire, dans un tel consensus, gérant par le dialogue, les très rares attroupements sont constitués de quelques jeunes irresponsables, gauchistes et drogués, ou encore quelques communistes mangeurs d’enfants et de chamallow à la Morteau. A cause de ces irresponsables cégétistes, nous risquons tous de nous retrouver à finir nos jours dans un asile de Tourcoing plutôt que de nous faire griller la couenne sur une plage de Nice. Avec les manifestants, le gouvernements fait de la biodynamie participative. On fait la sourde oreille, on laisse les manifs grossir, on met un peu d’huile sur la braise, un petit coup de lacrymo, deux ou trois batonnages de CRS, ça fermente et quand ça sent le soufre, la fermentation commence et tu fais de l’écologie.

Notre assemblée nationale est devenue un squat, une ZAD à vocation politique. Entre les clochards de la Nupes et les pouilleux insoumis on n’a pas finis de ramasser les poubelles. On devrait envoyer les CRS pour ramasser les ordures. C’est un peu le même métier, le CRS, quand il voit un manifestant habillé en sac poubelle, il lui met 3 ou 4 coups de matraques sur la gueule pour le faire entrer dans ladite poubelle et il l’emmène à la décharge. Il appelle ça un commissariat. Le CRS, c’est un peu l’éboueur spécialisé dans le déchet cégétiste. Quand un député Nupes te parle d’économie, c’est un peu comme si tu demandais à un postier masturbateur compulsif de lécher des timbres.  Avec eux, t’es pas sur un parcours : lycée Henri IV, HEC, les mines, ENA  … Tu es plus sur du : école primaire, BEPC et ANPE. On n’a pas affaire aux intellos de la Macronie. Leur programme, c’est insultes et cocotte en papier à l’image de la passionata Chilienne, Raquel la catho qui n’aurait jamais dû quitter le plateau de Cyril Hanouna où sa vulgarité faisait merveille. Avec eux, t’es plus sur du chômeur pédophile nordiste fan de merguez que sur du retraité bourré à l’oseille sudiste et fan de caviar. Quand certains députés mugissent la Marseillaise dans l’Hémicycle pour empêcher une première ministre de parler, c’est de l’incivilité et de la bassesse. Ils devraient savoir que les grossièretés, les mauvaises manières, commises par des élus, sapent leur propre autorité. Celui qui faisait le lien, qui avait la classe et les compétences, c’était DSK, mais il a glissé sur sa savonnette, il a arraché le rideau de douche et il est tombé sur la femme de ménage. Pas de bol en se débattant, il a confondu son Zgegue et son cigare. Oui, il fumait sous la douche ! Sa carrière est partie en sucette, elle a plus pris une tournure gang bang chez Palmade plus que petit four à l’Elysée. Heureusement, il y a Macron, il est à la politique ce que la CGT sud rail est à la ponctualité de la SNCF. Un exemple, Macron a répondu aux syndicats dans pif gadget. On savait qu’il prenait la CGT pour des demeurés, mais de là à leur répondre dans le journal préféré des moins de 5 ans, il y avait une marge. D’ailleurs j’ai retenu la question de jean-Eudes, 5 ans, qui demande : « si ma maitresse à de la moustache, est-ce qu’elle est de la CGT ». J’aurai tendance à lui répondre que oui, surtout si elle est souvent de mauvaise humeur comme Gonzales,  Domingues … merde, oui, Martinès. Vous l’avez compris, je suis plus pour la rigueur allemande, les soirées, bretzel, bière, panzer et culotte de peau que Ricard et cacahouète depuis que mon Renaud préféré, le chanteur toujours pas mort, pas ma voiture toujours en panne, a percuté un camion Ricard, putain de camion. Alors que Ricard, Mathieu, le couleur de Bonze, le moine du bonheur, celui qui vit d’eau et de royalties, qui sait que le secret du bonheur tient dans la pensée positive et un bon fusil. L’apôtre de la non-violence a dit, du promontoire de sa villa Corse : « celui qui touche à ma retraite et à mes abricots, je lui plombe le cul à la chevrotine« , morale de l’histoire, même le Ricard, faut pas lui chatouiller les abricots. Comme on n’est pas venu pour repeindre des trottinettes avec une merguez dans un gant de velours, on se lance.

Un nez légèrement oxydé, des fruits jaunes, bergamote, cognac, zestes d’agrumes confits. Une bulle légère, fines, des notes herbacées en bouche et une finale moyennement longue.  Champagne Initiale Domaine Selosse

Note : 3 sur 5.

Une bouche très nette, minérale, des notes de brioche fraiche, citron confit, pomme, fleurs très présentes. La bouche est fine et tranchante. C’est d’une grande élégance avec une persistance remarquable. Un vin d’hédoniste. Champagne Les Carelles Domaine Selosse

Note : 4 sur 5.

Un Chenin un peu réduit au départ qui s’ouvre sur des notes de fleurs, de pomme verte, de poire bien mûre et d’amande. La bouche est gourmande et fraîche avec une minéralité bien présente. Un joli Chenin encore un peu jeune.  Poil de lièvre 2022 Domaine Bobinet

Note : 2 sur 5.

Un nez sur les agrumes, les fruits exotiques, le lierre et les herbes fraiches. La bouche est un peu « pointue », beaucoup d’élevage, c’est gras, grosse acidité et finale indomptable … Chenin L’Indomptable Laura David

Note : 2.5 sur 5.

Couleur vieux cognac, arômes de café, de poire, de dattes fraiches et des notes terpènes. Belle matière en bouche, c’est intense, très équilibré et très long. Savennières Coulée-de-Serrant 2006 Nicolas Joly

Note : 3 sur 5.

Un nez bizarroïde, pas très causant, melon, pomme verte, Lemon curd quand on va chercher loin. Une bouche fuyante, un peu sucrée, un peu acide, ça part dans tous les sens, grosse matière et belle longueur en bouche. C’est jeune, peu être encore trop jeune, pas en place. Ça ressemble à un test de Rorschach pour l’œnophile. Anjou Noël de Montbenault 2021 Thomas Batardière.

Note : 2.5 sur 5.

Place au Gringet, ce cépage ancien qui vient de la vallée de l’Arve, en Haute Savoie et s’apparente au savagnin. Un nez légèrement grillé, calcaire, discret au départ et qui s’ouvre sur des notes d’agrumes et de mangue. La bouche est minérale avec une acidité saillante et une belle intensité. Un Gringet élevé en cuve ovoïdes béton.  Savoie Les Alpes 2019 Domaine Belluard

Note : 3 sur 5.

Un Gringet Bourguignon, c’est aussi rare qu’une licorne à deux cornes. Ancien publicitaire, Jean-Marie Berrux est un passionné de vin et il a beaucoup appris en collaborant avec Fred Cossard. Son Gringet s’ouvre sur des notes de poire mûre, d’agrumes. C’est pur, vif, l’acidité est mordante, c’est salin et assez long.  Gringet B&B Jean-Marie Berrux

Note : 3 sur 5.

JH Meyer, un nom Alsacien pour un vigneron Sud-Africain qui révolutionne les vins du Swartland. De belles notes florales, de zestes de citron, de fruits blancs, de miel dans ce subtil Chardonnay. La bouche est délicate, légèrement beurrée, très citronnée et dotée d’une belle persistance. Afrique du Sud Elgin Palmiet JH Meyer

Note : 3 sur 5.

Un peu le même profil que le précédent, notes grillées, agrumes et chèvrefeuille. La bouche est plus grasse, moins aérienne, plus solaire, c’est moins plaisant que le précédent même si j’adore le vigneron. Meursault 2018 Domaine Germain

Note : 2.5 sur 5.

Superbe robe dorée, au nez, je pars direct en bourgogne, joli grillé, finesse, pureté, tilleul, mandarine, citron confit, quelques notes oxydatives, c’est assez complexe. En bouche, c’est un coup de fouet, une acidité mordante, puis la gourmandise s’installe, c’est confortable, doux et la longueur est magnifique. Savagnin, les Vignes de mon Père 2003 Domaine Ganevat

Note : 4.5 sur 5.

Un nez racé, précis, bourgeon de cassis, miel, fleurs. La bouche est nette, très aromatique et marquée par des amers délicats qui accompagne une trame minérale et une longueur magistrale. Un sauvignon (presque) toujours au top.  Silex 2012 Domaine Dagueneau

Note : 3.5 sur 5.

Une robe jaune paille, au nez, on perçoit une puissance incroyable, volcanique.  Des notes terpènes, mais surtout de magnifiques notes de pierre à fusil, de roche broyées par le temps, de poire très mûres, de fruits exotiques, de tourbe, de curry et une multitude d’arômes que m’échappent. La bouche est une énigme enrobée dans un mystère. Elle est à la fois caressante, douce, ample, mais aussi stricte, vive et pleine de l’énergie tellurienne qui la vue naitre. L’acidité porte l’ensemble jusqu’au paroxysme. Ce Rangen impressionne de par sa complexité et possède une intensité majestueuse. Quel vin ! Dans son livre « Où mûrit le vin d’Alsace » Henry Riegert écrit : « les vins qui mûrissent sur le coteau du Rangen comptent depuis le moyen âge parmi les crus célèbres de tout le vignoble du pays !  » Le Rangen, c’est le Montrachet Alsacien. Riesling Rangen de Thann 2008 Domaine Zind-Humbrecht

Note : 5 sur 5.

A ce stade de la soirée, le thème qui divise est : « pour ou contre le vin nature … » Faut bien dire que le nature est clivant. Il y a les inconditionnels, qui parlent souvent haut et fort. Ils aiment leur vivacité, leur complexité, leur originalité, leur digestibilité, pas de mal de crâne, Ils veulent encourager les modes de culture écologique. Ils citent volontiers des chiffres alarmants. Ils mettent en avant la biodiversité, ils nous racontent des histoires de terre dure, compacte et nue du côté de la viticulture conventionnelle et de terre meuble et aérée, avec de beaux papillons, des oiseaux, des insectes, un couvert végétal, des limaces et des licornes en biodynamie. Le vin naturel est considéré comme un espace de liberté où les vignerons s’affranchissent des règles et des catalogue de levure et autre chimie. Mais il y a aussi des tracteurs et des détracteurs. Ils pensent que les vins natures ne sont pas toujours bons, qu’ils sentent la pomme blette ou le renard mort dans son tonneau. Les vins natures sont bobo, écolo, et donc idéologiquement à côté de la plaque. Que ceux qui les boivent le font par idéologie et pas par goût. Le vin nature n’est pas plus naturel que les autres vins, puisque tous les vins font appel à la nature… D’ailleurs, si l’INAO n’interdisait pas d’apposer « vins natures« , « vins naturels » ou « vins vivants » sur les étiquettes, cela voudrait dire que les autres seraient : « artificiels« , « Chimiques« , « Morts » ? On peut emmener un âne à la rivière, mais on ne peut l’obliger à boire, dit le dicton. Le sectarisme mène à l’ignorance. L’ajout de sulfites garantit une meilleure conservation du vin en neutralisant l’oxygène pour empêcher que les vins ne s’oxydent. C’est vrai, c’est même indiscutable, c’est même parfois largement conseillé à certains, mais il est aussi vrai que certains autres en usent et en abusent et d’autres font des vins purs et sans défaut en s’affranchissant du souffre. Pour ma part, j’ai depuis longtemps tranché la question : il n’y que deux sortes de vins, les bons et les autres …

Beau nez de framboise, de cerise, de fraise et d’épices. La bouche est gourmande, le jus est frais et soyeux, petite longueur et un plaisir certain, … c’est bien fait … mais … où est le reste … Fleurie Coup de Folie 2021 Yann Bertrand

Note : 2.5 sur 5.

Le nez s’ouvre sur des notes de violette, de pivoine, de cerise burlat et de cannelle. Le toucher de bouche est remarquable, les tanins sont subtils et délicats, la matière est équilibrée par une grande fraîcheur et une grande énergie. Un vin bien structuré, équilibré entre gourmandise et structure. Fleurie « le Printemps » 2021 Yvon Metrat

Note : 3.5 sur 5.

Nez de cerise noire, d’herbes et de menthe fraiche. La bouche est dense, les tannins sont présents, presque asséchant sur la finale. Moulin à vent 2016 Domaine Pacalet

Note : 2.5 sur 5.

Superbe nez, profond, puissant, sur des arômes de violette, de cerise noire, mure, réglisse et épices. La Bouche est veloutée, racée, avec une finale fraiche et persistante. Encore un peu jeune.  Sainte Epine 2018 Hervé Souhaut

 

Note : 3.5 sur 5.

Presque le frère jumeau du précédent. Mûre, violette et épices. Belle matière, grande fraicheur pour une Syrah, légèrement plus fin que le Souhaut. Saint Joseph 2018 Dard & Ribo

Note : 3 sur 5.

Premier nez peu causant qui s’ouvre sur de classiques notes de violette, de fruits noirs, de cuir, d’encens et de poivre blanc. La bouche est impressionnante, gros volume, tannins fins et soyeux, superbe texture et très longue finale épicée. Cornas les Reynards 2013 Thierry Allemand

Note : 3.5 sur 5.

Au domaine Chave, 2013 est un millésime atypique, les vendanges ont été tardives et le vin a un profil qui se caractérise par une belle tension et une grande précision. Le nez, légèrement boisé est fortement marqué par la mûre compotée, le cassis, la cerise, la violette, les épices douces et quelques notes de sous-bois. L’attaque est vive, un beau jus soyeux avec cette texture à la Chave, élégante et suave caractérisée par des tannins de soie. Énorme longueur sur les épices. Hermitage 2013 Domaine Chave

Note : 4 sur 5.

Un nez de vendange entière, framboise, cerise, cannelle, une douceur en bouche, des tannins super fins et une jolie finale épicée. Pas transcendant, mais plaisant. Savigny les Beaune 2021 Cuzin Jean-François & Bouillot François – Double Zéro

Note : 3 sur 5.

Nez de fruits rouges et noirs, de réglisse, de terre humide et de poivre blanc.  La bouche est d’une grande finesse, c’est pur, c’est droit dans ses bottes et le vin se termine sur des amers et de belles notes de cerise burlat. Pernand Vergelesses 1er cru 2017 Chandon de Briailles

Note : 3 sur 5.

Un nez hyper serré qui s’ouvrira doucement, sur des notes de cerises noires, d’encens, de camphre, de réglisse, puis, à l’aération, de magnifiques notes de fraise des bois. La bouche est fine et riche, l’équilibre est parfait, la puissance est maitrisée, le bois est contrôlé et la longueur est époustouflante. Chambolle-Musigny 1er Cru Comte Georges de Vogüé 2009

Note : 4.5 sur 5.

Un premier nez « à la pieuré« , racinaire, fraise poivrée, cerise, camphre et épices. La bouche est vive, les tannins sont doux, le boisé très légèrement présent et la finale est longue, très longue et gourmande. Nuits St George Vielles Vignes 2009 Domaine Prieuré Roch

Note : 3.5 sur 5.

Le nez est une farandole d’arômes, agrumes, mangues, d’ananas et abricot pour les fruits. Verveine et menthe, craie et miel pour le reste. Le jus est à la fois ample, gourmand, digeste mais aussi porté par une énorme acidité qui porte une finale étourdissante. L’équilibre entre la fraîcheur du Riesling et la richesse en sucre est extraordinaire. Riesling Brand SGN 2008 Domaine Zind-Humbrecht

Note : 4 sur 5.

J’ai oublié de vous parler d’un Savagnin de Ganevat et d’une Maria Juby de Baudouin, la faute à Jeanda qui, depuis une bonne heure ou deux, a couiné plus que le cochon de lait qui pourtant a pris cher. Le JeanDa, ça fait 20 ans qu’il se travaille la réputation vineuse et en une soirée, patatras, le champion berbère du pinot noir, le Quasi Modo du Beaujo a fait carton plein dans la fausse route, petit Chelem dans la gourance de cépage, grand chelem dans l’évaluation des tannins et de l’acidité. Il a dû chopper un truc pas clair à base de grenache genre PACAlovirus à force de côtoyer les aristos du coin. Où alors, c’est la fumée du cochon de lait qui lui a étouffé les papilles. Depuis  cette soirée, il voit des vins nature partout ! Il a passé 20 ans à se construire une réputation, il nous a supporté, surtout moi, il s’est fait traiter de lèche cul, de sac à vins, de petit frisé, et crac, en une soirée, toute une renommée de grand dégustateur si patiemment construite part au crachoir. Quel dommage. Car franchement, qu’est-ce qu’on s’en bat les escalopes à foutre de savoir reconnaitre un vin nature, d’un vin bio ou d’un vin conventionnel. On ne va pas essayer de choper la queue du Mickey pour se croire doté du palais de Robert le sac à vin et se faire imprimer des cartes de visite en peau de squegue. Le vin que j’aime, c’est le vin des copains, une belle table et de la convivialité, voire quelques blagues salaces, ce que je déteste, c’est d’avoir à me reluire la tuyauterie à coups de grands crus pour, un jour, être capable de repérer les 5% de bois neufs dans un merlot de Transylvanie qui pue le hamster mort dans le cul d’un renard qui se serait fait mettre pas un ours mal léché. Courage JeanDa, il va falloir remettre ça chez le doc …