Et pan dans les pouilles, ça pique chez les Ritals naturistes

Hier soir, rendez-vous chez le rital naturiste, le doc qui ne souffre pas le soufre. Avant d’y aller, je me suis enfilé deux bouteilles de Crémant à 160 mg/l de SO2, des fois que je serai en manque.  Je n’ai pas trop l’habitude de médire sur commande, mais bon, il faut bien créer une exception sinon comme dirait mon cousin qui est éventreur de syndicalistes en Moselle : « Y’a des fois où on ferait ça machinalement, voire même avec un peu de plaisir ». Je n’ai rien contre les naturistes, surtout celle qui se baladent la touffe à l’air, c’est plus les Italiens qui me picote les nerfs. Jeune, j’avais un ami que l’on appelait la terreur napolitaine de Moselle. Il était aussi petit que large, frisé … Inutile que je le décrive, imaginez Jeanda avec quelques années de moins …  Il était l’inventeur d’une recette à base de gras double, de tomate et de boulettes de viande qui, heureusement, n’est plus légale en France. Il l’avait importé par le fameux chemin des rats à l’envers qui passe de l’Italie à la France par les routes mansardées des Alpes. La terreur napolitaine se faisait appeler Raphaël Tozzino pour les Assedic et Raphaël Tozzini pour la Caisse d’Allocation Familiale. En changeant juste une dernière lettre, la crampe des Abruzzes, comme il a été surnommé, arrivait à toucher son salaire, 2 fois le RMI et le chômage.  Cela dit, son vrai nom était Raphaël Tozzin et il n’avait jamais dépassé la gare de Thionville parce que sinon, il a des vertiges quand son testicule droit lui remonte dans la glotte, une déformation de naissance qui a quelque peu surpris le médecin de famille. Comme Balladur il avait les rouleaux coincés dans la gorge et ça lui faisait la voix de Farinelli chaque fois qu’il s’emportait, ce qui faisait rire tout le monde, sauf lui.

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Les vacances de la vacance au naturel

Mes vacances sont natures, pas naturistes, je ne montre pas mon corps de Dieu grecs, pas Apollon, plutôt Dionysos puisque qu’un ami toubib m’a conseillé, pour ma santé, d’éviter de manger, alors que j’ai toujours l’estomac dans l’étalon. Je suis donc parti dans un endroit où on ne traite pas contre les moustiques, pour préserver la nature, selon les écologistes et pour nous pourrir la vie, selon moi et le proprio du camping. Résultat, je suis couvert de piqures de moustique tigre, de culicidés ou autres maringouins. Je suis plus piqué qu’un fakir sur un passage clouté. Trop de monde sur cette plage… Et quel cagnard … Mais qu’est-ce que je suis venu faire dans cet enfer du tourisme de masse ? Rien, comme le suggère la racine latine du mot vacance, vacuum, vide ? Il n’y a surement pas de quoi se noyer dans un océan de perplexité, mais, même si c’est l’été et que le soleil darde ses rayons mordorés, il faut quand même faire ses devoirs conjugaux de vacances. Continuer la lecture de « Les vacances de la vacance au naturel »