Chiton, faux-culs, chlamydia et 50 nuances de grec

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Comme promis, j’ai revêtu mon plus beau chiton pour répondre à la question existentielle de Dom : « Το όμορφο μπουκάλι έχει ένα ωραίο κώλο » qu’on pourrait traduire par : une belle bouteille a-t-elle un joli cul ? Comme disait mon ami et célèbre philosophe Ali Pitivinblanc (445 av-JC- 52 ap-JCVD), « Bordel à nouille, c’est une putain de bonne question »! Je vous imagine, transpirant, moite, suintant le mauvais rosé et la chipolata avariée, vous morfondant au chocolat, tremblant et attendant fébrilement la réponse. Premièrement, je ne suis pas venu ici, déguisé en chou pour me faire brouter le cul par des lapins et faire marrer les copains. C’est à ma dose de grossièreté qu’on mesure le degré de morgue que je porte aux incultes et aux faux-culs de toutes espèces. Dans la culture paysanne, le fait de se faire brouter le cul par des lapins est de la plus grande bassesse, et l’on peut affirmer que c’est toujours le cas de nos jours même si le garenne ne court plus les rues, sauf sur les hauteurs de chez moi, alors que les faux derches pullulent comme des lapins. Si l’expression est tombée en désuétude du fait de la disparition progressive desdits brouteurs dans l’environnement urbain moderne, être blâmé de la sorte et c’en est fini de ton honorabilité. Tu es devenu un patte velu, un faux jeton, un tartufe, un faux-culs et que même mes trémoussements n’y feront rien, sinon que de justifier le bal des faux-culs pourtant lui aussi désuet, mais ceci est une autre histoire.

Honnêtement, cela me beurre pas mal la raie de savoir si une bande de dégustateurs post-pubère se fasse couiner pendant 5 heures, pour répondre à cette question de la plus haute importance.  Comme disait Régis avec son QI de beignet à la fraise : « examinons le sujet proposé, je rappelle que les calculatrices sont interdites, ainsi que les poings américains et les boules de geisha ». JeanDa a ajouté qu’il serait opportun de définir un concept antinomique et superfétatoire. Gégé en a pété de joie pendant qu’Hubert vérifiait que Pascal n’avait plus les cartouchières plus longues que le fusil, signe que les saccages du vécu du crémaster sont, de toute évidence, supérieurs à celui du futur qui fait pendre les gonades en dessous du niveau raisonnable d’estime de soi. C’est parti pour cette intéro-philo. Place aux boulots ! Il y a bien longtemps, les Grecs étaient des maniaques sexuels. Culture du viol, du kidnapping, de l’inceste (mais pas maman quand même), de la zoophilie… Entre Zeus qui a fait un chiard à sa sœur Demeter (qui était bio quand même), Héphaïstos dont le seul objectif dans la vie est de coucher aussi avec sa sœur et Gaia n’en pouvant plus de se faire violer tout le temps par Ouranos, demande à Cronos d’émasculer Ouranos histoire de bien lui faire comprendre que la fête du slip, c’est terminé. Pendant l’émasculation, du sperme se répand un peu partout, y compris dans la mer Egée, et qu’est-ce qu’il se passe quand du sperme entre dans la mer ? Normalement rien, mais en l’occurrence, quelque chose : Aphrodite naît. Le miracle de la vie. Et c’est pourquoi les Grecs ont des beaux culs et par la même, les vins grecs aussi, à défaut d’être bon. Cette brillante démonstration justifie  a priori les normes d’interprétation du beau cul et placent l’interprétationniste devant un dilemme, soit échouer à justifier ces normes, soit les rendre inutiles et impertinentes par cette justification même, d’autant en emporte le vent que l’indétermination de la traduction et l’inscrutabilité de la référence du beau cul peut biaiser notre jugement dès lors que l’extension pragmatique du principe de beau cul  peut pallier une indétermination, absente en pratique, est dès lors superfétatoire et infondée. J’espère avoir été aussi clair qu’un notaire cravaté !

Une petite cure de jouvence pour commencer, légère oxydation, note de champignon, de feuilles mortes et de pêche. La bouche est ample, vive, beau volume et énorme persistance sur les fleurs blanches et la poire. Très bien. Champagne Bedel Jouvence 2012

Note : 3 sur 5.

Le nez est délicat, minéral et complexe sur des arômes de poire, d’agrumes, de pomme verte et de gingembre. La bouche est crayeuse, rafraichissante et dynamique. Un champagne entre tension et volume. Très bien. Champagne Jacquesson Champ Cain 2009

Note : 3 sur 5.

100% Chardonnay. Nez de poire, d’agrumes, de mirabelle, d’acacia et de fines notes de pierre à fusil. La bouche est parfaitement équilibrée entre l’acidité mordante et la matière crémeuse et ronde et adouci la longue finale sur les agrumes. Très bien. Côte du Jura Les cèdres 2015 JF Ganevat

Note : 3 sur 5.

100% Chardonnay. Nez de poire, d’agrumes, de mirabelle, d’acacia et de fines notes de pierre à fusil. La bouche est parfaitement équilibrée entre l’acidité mordante et la matière crémeuse et ronde et adouci la longue finale sur les agrumes. Très bien. Côte du Jura Les cèdres 2015 JF Ganevat

Note : 3 sur 5.

Le nez est précis, exotique, mangue, fruit de la passion, poire et mandarine. La bouche est pure, ciselée, minérale, ronde et gourmande avec une grande complexité et une énorme persistance sur les amandes. Excellent VDF Les Onglès Stéphane Bernaudeau

Note : 4 sur 5.

Le même profil aromatique que le précédent, mais démultiplié, amplifié. Les arômes exotiques, mandarine, mangue, litchi, mais aussi des notes minérales, silex, pierre à fusil qui apporte une complexité et une élégance extraordinaire. La bouche est ronde, pure, portée par une belle ligne acide et accentue cette gourmandise absolue qui persiste longtemps. Sublime ! Grand vin. VDF les Rouliers 2013 Richard Leroy

Note : 4.5 sur 5.

Petite touche exotique, notes de poire fumée, de mirabelle et d’agrume. La bouche est ample, légèrement tourbée avec une longue persistance sur les agrumes. Bien+ . Riesling ST Théobald Rangen de Thann 2010 Domaine Schoffit

 

Note : 2.5 sur 5.

Le premier nez est surprenant, ultra minéral, dense comme la pierre, fumée, tourbé, silex, sur des notes de poire très mûre, de citron confit et de mangue fraiche. La bouche est de la même pierre, saline, fumée, portée par une belle acidité rafraichissante, une rondeur rassurante et de magnifiques amers pour appuyer une finale puissante qui laisse la bouche avec une sensation d’avoir goutée l’expression d’un grand terroir. Grand vin. Riesling Clos St Urbain Rangen de Thann 2012 Zind-Humbrecht

 

Note : 4.5 sur 5.

Un assemblage de Roussanne (majoritaire), Rolle et une multitude de cépages tels que Viognier, Terret-Bourret, Ugni-Blanc et Clairette, un vin à part, des notes originales, atypiques, de fleurs des champs, de miel, de pommes cuites, de curry ou de garrigue. La bouche est ample, ronde, pas d’une grande acidité, mais avec une longue finale sur la frangipane. Excellent. ORO 2008 Domaine de la Peyre Rose

Note : 5 sur 5.

20% Roussanne, 80% Marsanne. Des notes de miel, de noisette, d’abricot, de citron confit et de pêche. Une bouche ample, très riche, sur les amandes, petite acidité qui n’équilibre pas le gros volume de cet Hermitage un peu balourd. Très bien. Hermitage Blanc 2012 Domaine JL Chave

Note : 3 sur 5.

Ce Corton-Charlemagne ne va pas se livrer immédiatement, il va s’ouvrir doucement, subtilement, avec des arômes délicats de poire mûre, d’agrume, de chèvrefeuille, de fleurs blanches, d’épices et de vanille. La bouche est ample, profonde, belle texture gourmande, puissance et ligne acide qui se mêlent, c’est dense avec une finale interminable où s’entrelacent terroir féerique, millésime fantastique et travail serein de grand vigneron. Grand vin. Corton Charlemagne 2015 Domaine Bonneau du Martray 

Note : 5 sur 5.

Note : 4.5 sur 5.

Superbe nez de poire, d’agrumes, de miel, de noisette fumée, de fleurs blanches, d’iode et de pierre à fusil. La bouche est ciselée, racée, ronde, parfaitement équilibrée et dotée d’une persistance remarquable. Excellent. Bâtard-Montrachet 2017 Domaine Leflaive

Note : 3.5 sur 5.

J’ai toujours eu un faible pour ce domaine, son histoire et ses vins au style unique, dans l’épure, délicats et ciselés, purs et minéral comme ce Clos de mon plaisir et ses notes de chèvrefeuille, de fleurs blanches, de miel, de caramel, de citron confit et d’épices douces. La bouche est sur le même ton, sculptée par un fruit ciselé, vive et longiligne, portée par de beaux amers et une salinité qui éveille les sens. Excellent. Meursault Clos de mon Plaisir 2005 Domaine Roulot

Note : 3 sur 5.

Ce petit domaine de moins de 4 hectares est l’écrin d’un diamant bourguignon, unique sur la planète. Il produit des vins inoubliables. Les rendements microscopiques leur donnent une texture absolument unique, une densité qui nous fait pénétrer son sol. C’est un vin soyeux, un jus sapide d’eau de roche, de beurre frais, de poire, de feuille de vigne et de citron épicé et confit. Ce vin souverain brille par sa concentration qui fait résonner son terroir avec raffinement et majesté. Un des plus grands blancs du monde, qui, solennel, grave, manque un peu d’énergie mais reste impressionnant, royal. Grand vin Meursault Les Narvaux 2003 Domaine d’Auvenay

Note : 4.5 sur 5.

A ce stade de ma réflexion, je ne sais pas encore si les belles bouteilles ont des beaux culs, mais cette série blanche avait de beaux restes. Même pour les blancs, il faut attendre avant de consommer. Une petite dizaine d’année fait souvent la différence sur une belle petite fiole, sur un fion, ce n’est pas toujours vrai. Vous vous dites, ça y est, il est reparti dans le graveleux, le libidineux, le grivois, le cru, le grossier, voire l’obscène et vous avez raison, mais c’est pour la bonne cause. Si je vous sers du cochon, c’est pour l’information : les filles qui boivent du vin rouge aiment plus le cul que les autres, les vendeurs de Viagra tremble d’une main. C’est une info vérifiée, la consommation de deux verres de vin rouge quotidiens chez la femme entraîne une augmentation du désir sexuel et une meilleure lubrification vaginale. Dixit une étude italienne, menée par le Dr Mondaini et son équipe, auprès de 798 femmes de 18 à 50 ans. Le vin donne envie de faire des galipettes aux femmes, problème, chez les hommes, c’est l’inverse. Mazette, c’est quand même bien fait, la nature, contrairement au vin nature ! Je dois vous laisser, ma femme m’appelle « J’arrive chérie, j’ai préparé une bouteille de vin rouge pour ce soir ».

Bouchonné, animal et cartonné, le combo perdant. Pauillac Château Laffite 1996

Note : 0 sur 5.

Un nez sur la mûre, le cassis, la boite à cigare, le chocolat et la menthe fraiche. La bouche est ample, assez fruité mais c’est les tannins encore jeunes qui dominent et donnent une sensation d’austérité qui n’est pas désagréable mais qui nuit à la finale classieuse. Excellent. Pauillac Château Latour 1996

Note : 4 sur 5.

Un vin opulent, riche, sur des notes de café, de cassis, de bois de santal, de menthe et de cuir. En bouche, c’est classe, très classe même, mais sans magie, un vin d’œnologue qui a oublié d’où il vient. Très bien. Pauillac Mouton-Rothschild 1996

Note : 3 sur 5.

Le nez déborde de mûre, de cassis, de santal, d’herbe fraiche. La bouche est austère, sévère comme un vieux paysan Abruzzese, c’est buriné par les vents des Apennins, iodé par l’adriatique et façonné par le travail des hommes. C’est acide comme une mama contrariée et long comme une botte italienne. Un vin, certes rustique, mais qui n’a pas oublié d’où il venait. Excellent Italie Montepulciano d’Abruzzo 2011Emidio Pépé

Note : 2 sur 5.

Certains pensent que le mythe de Véga Sicilia a surgi de nul part parce qu’il s’agit d’un vin aristocratique, rare, un objet de désir dont seul un petit nombre d’élus pouvaient profiter. Pour certains, Véga Sicilia est le Petrus Espagnol ! C’est faux, c’est même l’inverse, c’est un long chemin vers l’excellence, un travail de patience sur les rives du Duero. C’est plus qu’un vin, c’est une manière de comprendre la vie et le respect de la nature et des hommes qui la façonne. Ce Tampranillo a des accents de cigare, de cannelle, de bois précieux, de cassis, de truffe, de cèdre et de chocolat fumé. La bouche, encore très jeune, est ample, profonde, élégante, portée par une fine acidité et des tannins soyeux. L’ensemble est parfaitement équilibré et la superbe finale terreuse témoigne de son potentiel de garde exceptionnel. Un vin authentique. Grand vin. Espagne Ribera del Duero Véga-Sicilia 2005

Note : 4.5 sur 5.

Un nez sur la livèche, la cerise noire, la framboise, la cannelle, le cuir, la réglisse et le clou de girofle. La bouche est superbe, puissante, terreuse, onctueuse, gourmande, précise, les tannins sont soyeux, lactés, l’acidité est enveloppante et la finale est pure et épicé. Excellent Bonnes-Mares 2010 Domaine Groffier

Note : 4 sur 5.

Richebourg nous livre presque toujours des vins musclé, corsé, ample, d’une puissance considérable. Des vins profonds, fruités et élégants. Celui-ci est parfait, des arômes de petits fruits rouges et noirs, des épices, des accents minéraux, de la violette, du café et un léger bois de chêne. La bouche est d’une grande élégance, les tanins sont fins et vaporeux, l’ensemble est portée par une fraicheur mentholée qui accentue une finale impressionnante. Excellent Richebourg 2010 Domaine Ligier-Belair

Note : 4 sur 5.

Un nez envoûtant, captivant, précis, sur la violette, la mûre, la pierre sèche et les épices. La bouche est profonde, crémeuse, un touché de bouche inégalé, une fine acidité et une longue persistance épicée. Excellent Hermitage 2005 JL Chave

Note : 4 sur 5.

Tel Zorro, le nez est signé. Un jus de roche, la sauvagerie des micaschistes riches en fer de la côte Brune, de la violette plein le nez, mais aussi pivoine, épices, rose, réglisse, encens, tabac, olive noire, rafle, lard fumé, jus de viande. Une complexité aromatique démente. En bouche, c’est la syrah en apothéose, un mélange d’austérité, de puissance, de densité dans un gant de velours. Le touché en bouche est sublime, c’est profond, équilibré, juste ce qu’il faut d’austérité, juste ce qu’il faut de gourmandise et d’une longueur phénoménale, d’une minéralité empyreumatique extravagante, envoûtante, entre l’encens, la suie et la cheminée froide. Une très grande Côte Brune, un archétype, l’étalon de la Syrah. Grand vin Côte-Rôtie Côte Brune 2000 Domaine Jamet

Note : 5 sur 5.

Cerise, mûre, myrtille, cuir et épices forment un joli bouquet. L’attaque est fraiche, les tannins sont délicats, c’est très fruité, élégant avec un léger manque de volume mais avec une longue finale épicée. Très Bien Latricière-Chambertin 2012 Chantal Rémy

Note : 3 sur 5.

Ce domaine, c’est l’éloge de la lenteur, on prend son temps pour faire du vin de garde, austère dans sa jeunesse, il s’ouvre sur des arômes de fruits rouges, de bois, de tabac, de violette et de champignon. En bouche, les tannins sont encore jeunes, l’élégance est là, l’acidité porte l’ensemble et tire la finale sur les fruits et les épices. Excellent Latricière-Chambertin 2012 Domaine Trapet

Note : 3.5 sur 5.

Contrairement à certains, je ne suis pas un aficionado ou adepte du Domaine, capable du meilleur (Clos Goilotte) comme du pire sur certains vins à la volatile trop élevé. Certes, cela signe le domaine, mais, pour ma part, c’est un défaut, pas rédhibitoire, mais un défaut quand même. Celui-ci n’y échappe pas, c’est racinaire, peu fruité, pas gourmand et d’une longueur moyenne. Certains, les mêmes, vous diront que ma déception est liée aux jours racines, au calendrier lunaire, ça faisait longtemps qu’on ne m’avait pas fait le coup du calendrier lunaire … Décevant Nuits-St-George 2013 Domaine Prieuré Roch

Note : 2.5 sur 5.

Au nez, un Pinot Noir classique, racé, petits fruits rouges, fleurs séchées, rose, pivoine, violette, cannelle, poivre … La complexité interpelle ! En bouche, l’envoutement débute, l’enchantement est là, la subtilité des épices, aussi. Le vin semble encore très jeune, mais il a déjà les atouts de ses devancières, profondeur, souplesse des tannins, acidité enveloppante, des senteurs florales quasiment sans égal, une race naturelle, une magie unique et impossible à copier. La finale est idyllique, longue, fraiche et fruitée. Un espace-temps qu’on franchis sans s’en être rendu compte. Grand Vin Grand-Echezeaux 2005 Domaine de la Romanée Conti

Note : 4.5 sur 5.

Marie-Cécile (Château Le Puy) ne m’en voudra pas de rester sur ce Grand Echezeaux pour finir le compte rendu de cette incroyable soirée. Richard Leroy, Leflaive, Roulot, Auvenay, Véga-Sicilia, Groffier, Jamet Côte-Brune (extraordinaire) , DRC, antan de noms et de vins mythique, impossible à oublier. Mais revenons à la question du jour et du cul des bouteilles. Chez les Grecs, les philosophes portaient la toge, avaient la mèche rebelle, le verbe facile et ils avaient des théories fumeuses que la plèbe avalait comme du petit lait pendant que les politiques vidaient les caisses en confondant bacchanales, orgies, chlamydia et bien être du citoyen. Aujourd’hui, les philosophes portent des chemises blanches, ils ont la mèche rebelle, le livre facile, des théories fumeuses sur la guerre en Ukraine que la masse laborieuse avale comme du petit lait pendant que les politiques vident les caisses en confondant suppôt du capital, impôt et pot de vin, partouze, chlamydia et bien être du citoyen. Les temps changent, pas les politiques.  Après cette valse de fions et des fioles, il est grand temps de répondre véritablement à la question : « une belle bouteille a-t-elle un joli cul ». A ce niveau de réflexion, je me dis qu’il faut arrêter d’onduler du croupion et laisser la place à Epictète, un stoïcien qui n’était jamais sûr de rien, il disait :  » Tiens mon gars ! Biberonne moi ça à la grecque, cul sec ! » Une fois dessoûlé, il ajoutait : « si t’as pas une tune, tais-toi, achète du jaja bon marché, mate-lui le cul et amuse-toi, les jeux du cirque et tout ça c’est l’opium d’Yves St Laurent« . C’est bien la preuve que le vin et le cul sont lié et sans me vanter, mais avec un sujet aussi tartignole, je pense ne pas avoir écrit plus de conneries que celles qui ont été débitées par les soiffards suce-cités lors de cette mémorable soirée. Je terminerai par l’incarnation la plus pure de l’esprit du cul, celle du dieu du Kâmasûtra, le suce-nommé San-Antonio, qui nous a secoué de ses figures de style et description de la petite Tonkinoise chez le gouverneur, le parapluie retroussé, le dé à coudre polisson que je ne suis pas en mesure de vous expliquer, restons humble tout de même. Je vous renvoie à l’œuvre complète du sieur pour approfondir votre érudition, mais je terminerai, en guise de conclusion, par le célèbre « Il n’y a rien de plus difficile que d’essayer de baiser un faux cul« , j’en conviens d’un classicisme aigu mais les valeurs sûres, même les plus surannées, sont une garantie de réussite. Repos, vous pouvez picoler …

2 réponses sur “Chiton, faux-culs, chlamydia et 50 nuances de grec”

  1. Un tel commentaire nous laisse sur le séant! Quel talent! Un grand moment de rire. Merci, à notre maître à tous.

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