Heurs et malheurs d’un blogueur

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Vous avez remarqué l’allitération du titre ? Non évidemment, mais pourquoi je me fais chier ? Y n’y a hélas plus d’élite et c’est là qu’est l’os. Déjà que je n’ai pas beaucoup d’inspiration pour écrire des choses intéressantes et de bon niveau vineux en ce moment, si en plus la technique s’en mêle, on ne va pas aller bien loin. Bref, je vais me servir de mon courroux coucou et de mes récents déboires à propos de la cuisine interne de ce blog pour me pousser à l’ire, à la colère et même à la fureur si j’étais nasillard. Je sais, il ne s’agit que de l’arrière-boutique d’un petit blog sur de petits grands vins, mais c’est cette arrière-boutique à la dimension occulte qui valorise mon travail et toutes ces heures passées pour que l’ensemble soit agréable à l’œil, pratique à la souris et surtout en ligne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et tout ça sans me faire mal au fion niveau facture.

4 semaines pourries de ma vie en tout cas et c’est là que débute le parcours du Romanichel du web. Pour être baladé, j’ai été baladé, trimbalé, déplacé et même charroyé. Le site est en rade, soit, mais ce n’est pas la première fois, je connais la musique, direction le « ticket » ! 

Je remplis le formulaire destiné à l’admin de l’hébergeur et j’attends, et j’attends, et j’attends … Une semaine passée, je refais un ticket et j’attends. On finit par me répondre qu’il faut que j’attende … Le type en question n’a pas encore eu le temps de parler avec son collègue du problème ??? Ils sont surement espacés de quelques mètres, ce qui explique que je doive attendre … qu’ils se parlent ! Une semaine plus tard, il m’informe qu’il a bien relancé son collègue, génial ça avance. Une semaine plus tard, il m’explique qu’il fait de son mieux pour régler la situation et qu’il me tiendra informé de la situation dès qu’il aura parlé à son collègue. Re génial, ça avance, mais à reculons. On vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police. A partir de là, la situation est devenue plus tendue comme le string taille 34 de Jeanda. Jeanda a le corps de Dieu… mais personne n’a osé lui dire que c’était celui de Bouddha. Une semaine plus tard, toujours pas de site et problème sur les mails en plus, re ticket et un message pour me dire qu’il faisait tout son possible, génial, génial mais toujours rien de concret.

Et puis, miracle de la technologie, tout réapparait, comme la vierge à la Soubirou. Dans leur grande largesse, l’hébergeur m’offre trois mois gratuits, ça tombe bien, l’abonnement arrivait à échéance, pas besoin de s’affoler… On m’assure que cela ne se reproduirait pas, même si c’est seulement la 12e fois que ça se produit. J’était presque soulagé quand … Le site en rade parce que je n’avais pas renouvelé mon abonnement !!!! Putain, ils se foutent de ma tronche ? Ils m’offrent 3 mois et 3 jours après ils me coupent la chique ! Bref, les avis c’est comme les trous de balles, chacun a le sien, j’ai pris conscience que la violence ne résout rien lorsqu’un moustique c’est posé sur mes couilles, mais il y a des limites à tous et surtout à ma patience. Fallait être particulièrement incompétent pour me fucker mon serveur et m’empêcher de faire mon premier compte-rendu 2024. Je suis vénère, chez cet hébergeur, niveau communication, ils sont tous nés sous le signe du blaireau avec le QI d’un cannelloni. J’ai l’intention de leur rendre une petite visite, j’hésite encore entre le talc et la vaseline et si tu entends craquer une rondelle, c’est que j’ai conclu. A force d’enculer des poules ont fini par casser des œufs.

Du coup, comme on dit chez les jeunes, j’ai plus la tête au compte rendu et encore moins de souvenir sur le sujet. Je vais donc me contenter d’un bref compte-rendu en 3 temps, ceux que j’ai beaucoup appréciés, ceux que j’ai appréciés et les autre, ceux que j’ai oublié … Bon, c’est pas tout d’y dire encore faut ti y faire …

Les tops

  • A360P Muenchberg GC Pinot Gris 2020 : Profond, complexe, minéral excellent
  • Gourt de Mautens blanc 2008 : Puissant, complexe, truffé, à la minéralité ancrée et surtout à ses amers nobles.
  • Alion 1999 : pour l’histoire et parce que la classe ne se décrète pas, ça se cultive
  • Côte-Rôtie 2007 Jamet : Un terroir, un cépage, un style, un vigneron … La tétralogie gagnante et incontournable du Rhône

Les Bons

  • Bandol « For my Dad » 2016 Julien Castels : caramel, anis avec un peu d’amertume
  • Meursault Genevrières 2017 Domaine Mikulski : Minéral, crayeux, classique et très bien fait
  • Ixilune 2020 Imanol Garay : un très original assemblage de Raffiat de Moncade, de petit Courbu et de petit Manseng, déroutant et plein d’énergie
  • Le Clos de la Roche de Chantal Remy pour sa finesse et son élégance terrienne
  • Le Rosso Lessona 2015 pour la découverte et sa magnifique texture en bouche
  • Le Clos de Vougeot 1986 d’Henri Villas pour son voyage dans le temps
  • Le cidre, parce qu’il faut bien vivre dangereusement …

Les autres

  • J’ai oublié …