Kapital Humain, la dure lutte des clashs

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On peut rire de tout, de l’humour, rire de soi et même de son travail ! D’ailleurs, les entreprises n’ont jamais trop aimé les travailleurs, elles les rangent au poste « charges » et pas au poste « actifs », là où sont rangées les machines. Les machines ne se syndicalisent pas, ne brulent pas de pneus devant les usines, ne séquestrent pas les patrons, ne les tue pas, en tout cas pas encore ! Les nouveaux travailleurs sont désengagés, se moquent de leur entreprise sur Twitter sous le pseudo de Fantômasdu93, ou pire collent des virus dans les fichiers Excel en se prenant pour Jean Moulin. Si tu modifies leurs conditions de travail, ils font grimper le taux d’absentéisme de 25%, au motif que la pose clope a été réduite de moitié. Du coup, on en vient presque à regretter l’époque où on pouvait les ranger les uns contre les autres comme des sardines dans un grand bateau et les envoyer ramasser des bananes à Hollywood.

Mais pourquoi les entreprises ont-elles eu besoin de travailleurs ? Pour labourer des champs, fabriquer des voitures, effectuer des recherches documentaires, de l’audit financier, ou dessiner des flèches qui s’enculent dans des PowerPoint. Très bientôt, tout cela sera réalisé par des machines : tracteurs géants, usines robotisées, Google, logiciels pieuvres qui font des audits, slides de process en libre accès. Dans moins de temps qu’il n’en faut à JeanDa pour s’engloutir une côte de Bœuf à l’andouille, le robot « Asimo » de Honda viendra torcher le cul de Tata Yvette à la place de Mme Sangaré. Espérons juste que Tata saura régler la brosse rotative pour éviter de se retrouver avec un masque facial à la merde. Vous allez me dire, mais il faudra toujours des ingénieurs pour programmer le bousin. Oui, tous les parents vont pousser leur débile progéniture à faire l’X à coup de soutien scolaire. Oui. Mais il en faudra un, un seul, il aura fait Harvard ou le MIT, il sera triathlonien, il s’appellera Zach, sera aussi con qu’une machine et aura autant d’humour qu’une ligne de code, point barre. Tous les autres débiles boutonneux, les aspirants polytechniciens, gavés de films sur des super-héros aux super pouvoirs inutiles, s’endetteront chez Cofidis pour s’acheter des exosquelettes EksoBionics et des barrettes mémoire HP4125897 pour booster leur cerveau, achats somme toute superfétatoires pour manger des chips et se masturber le dimanche soir devant les redifs de Confessions Intimes.

Nez très fin et racé sur des arômes d’agrumes fumés, avec des notes de paille, de fleurs blanches et de belles notes minérale, un et un fond de brioche. En bouche, la bulle est intense et fine, c’est vif et calcaire avec une finale longue et salivante. Blanc de noir Amphores Champagne Marie Courtin

Note : 3 sur 5.

Un premier nez un peu savonneux, puis des épices, du sous-bois et un peu de caramel. La bouche fait également usée. C’est original mais assez peu gourmand. Jacques Selosse – Lieux-dits Sous le Mont Mareuil

Note : 2.5 sur 5.

Nez intense, sur les fruits jaunes, les herbes fraiches, le menthol, du grillé et des épices. En bouche, c’est sapide, l’acidité est faible mais c’est ample avec une belle finale sur de légers amers.Général de la Révolution blanc 2018 Domaine Comte Abbatucci

Note : 3 sur 5.

Un nez très expressif, un rien terpène, avec une dominante étonnante de poire et de noix de coco, des fleurs, chèvrefeuille et thé vert. La bouche est ample, gourmande, minérale et dotée d’une belle acidité et d’une longueur remarquable. Un super Jurançon. Jurançon Costa Blanca 2019 Domaine Camin Larredya

Note : 4 sur 5.

Un nez de noix fraiche, un peu racinaire, sur la pierre sèche et le coing. La bouche est très minérale, dotée d’une grande acidité qui porte la finale. Vin de France Les Fouchardes 2011 Mark Angeli

Note : 3 sur 5.

Le nez est généreux, franc et ouvert, sur la bergamote, le citron confit, les fleurs et le bourgeon de sapin. Grosse tension en bouche, c’est mûr, riche et tranchant. Longue finale très plaisante. Côtes du Jura Chardonnay en Chalasse 2013 Domaine Labet

Note : 3 sur 5.

Le nez est timide, craintif, sur les amandes, j’ai même pensé à la Bourgogne, acacia, pêche, fleurs blanches, rien de bien gourmand. La bouche est du même tonneau, c’est gras, strict, lacté avec une finale sur des amers. La longueur est intéressante et on si dit que ça pourrait faire un grand vin dans 10 ou 15 ans, mais je ne parierais pas ma chemise là-dessus.Château Grillet 2013

Note : 3 sur 5.

Le nez est incroyablement puissant, un concentré de plaisir, une gorgée de soleil, une pointe terpène qui va bien, abricot, ananas, mangue, fleurs, thé vert ou verveine et un peu de miel. Des arômes qui se superposent pour former des states de plaisir. La bouche est ample, c’est sec, enfin presque, droit et tendu comme un string et dotée d’une longue finale gourmande. Superbe Riesling Rangen de Thann 2012 Domaine Zind-Humbrecht

Note : 4 sur 5.

Un grand classique, un beau Chardonnay très classe, sur des arômes d’agrumes confits, de tilleul, d’amande amère, de noisette grillé et de bois noble. En bouche, rien ne dépasse, c’est classe, ample avec une belle matière ample pour répondre à l’élevage, belle acidité pour équilibrer et longue finale pour finir de nous séduire. Encore un peu jeune. Corton Charlemagne 2014 Domaine Tollot-Beaut

 

Note : 3.5 sur 5.

Le vin s’ouvre sur de belles notes de noisettes, d’ananas, de brioches et de fleurs blanches. Ce n’est pas d’une grande complexité, mais c’est pur et plaisant. La bouche est riche, ample, gourmande, parfaitement équilibrée avec une incroyable longueur. Montrachet 2011 Domaine Sauzet

 

Note : 3.5 sur 5.

Passer derrière un Montrachet, ce n’est pas donné à n’importe quel vin ! Il faut avoir un nez stupéfiant, une complexité ahurissante de pierre à fusil, de silex, d’épices, du miel, de fleurs, du chèvrefeuille, de tilleul, de la feuille morte, du citron confit, un zeste d’orange et une touche exotique. Il faut aussi une bouche exceptionnelle, un concert d’élégance, de force, de la musique baroque, mystique et sacrée. Une verticalité oblongue, une surprise attendue, une douce violence, un nain géant ! La bouche est ciselée, droite, précise, tendue comme un arc, sphérique et interminablement longue. Un chef-d’œuvre absolu, un oxymore Bourguignon. Auxey-Duresses 2006 Domaine Auvenay

Note : 4.5 sur 5.

Après les attentats qui ont détruit les tours jumelles en faisant des milliers de victimes, je me suis dit que je ne rirais plus jamais. Mais aujourd’hui, quand je vois Jeanda dans sa nouvelle robe de princesse … L’humour est une ressource très personnelle, Il est difficile de décoder l’humour sans le perdre. Analyser l’humour c’est comme disséquer une grenouille, cela n’intéresse pas grand monde et la grenouille meurt à la fin. Certains n’ont pas d’humour, ils sont Suisse-Allemand ou ont des képis, voir les deux … L’humour, n’a aucune royauté à établir, aucun trône à restaurer, aucun titre de propriété à faire valoir. L’humour se suffit à lui-même. Même les dinosaures avaient de l’humour, l’humour, c’est le véritable antidote à la morosité, à l’uniformité, à la grisaille humaine … Si tu rencontres quelqu’un qui n’a pas d’humour, traite-le avec indifférence, l’indifférence, c’est un va chier en tenue de soirée

Un vin de voile, un mauzac élevé sous voile pendant 7 ans, une tradition gaillacoise. Une oxydation presque Jurassienne, sur les épices, la noix fraiche, la pomme et la cire. La bouche est droite, fumée, l’acidité est vraiment remarquable pour un vin du sud. Vin de voile 2008 Domaine Plageoles

Note : 3.5 sur 5.

Un nez envoutant de Curry, noisettes, d’orange amère, de fruits secs et de safran. En bouche, c’est puissant, gras, on retrouve toute la palette aromatique du nez et une finale fraîche et intense. Un vin qui appelle les morilles ! Château Chalon 2010 Domaine Macle

Note : 3.5 sur 5.

Un premier nez pas très causant, sur le balsamique, la graine de moutarde, la framboise et le viandox. Confirmation en bouche, c’est très extrait, boisé, tannique, en sous-maturité (surprenant pour un 2009) avec un manque chronique de longueur. Morey St Denis Clos de la Roche 2009 Domaine Remy 

Note : 2.5 sur 5.

Un nez de cerise noire, de menthe, de mélisse, de terre et de clou de girofle. La bouche est fine, plaisante, la matière ample, sans excès. C’est agréable avec une fine acidité qui équilibre une finale simple. Morey St Denis Clos St Denis 2009 Domaine Drouhin

Note : 3 sur 5.

Le nez s’ouvre sur des notes de fruits noirs, d’épices, de kirsch et de menthe. J’hésite entre syrah  et grenache. En bouche, c’est toujours aussi puissant, tannique, solaire, rond et gourmand. Grande longueur tenue par une belle acidité. Ça aurait dû me mettre sur la voie !!! Ce n’est pas sudiste Morey St Denis Clos de Tart 2009

Note : 3 sur 5.

Nez discret, assez simple, sur de fines touches de cerise, de fleurs séchées, de vanille et d’épices douces. La bouche est d’un autre niveau, elle possède un touché remarquable. Ça tapisse le palais avec une texture proche de Chambolle, les tannins sont légers, c’est rond et suave et la finale est longue et fraiche. Morey St Denis Clos des Lambrays 2009

Note : 3.5 sur 5.

Un nez aristocratique, charmeur, un boisé élégant, cèdre, chocolat, truffe, des notes de cerise noire, de cassis et de romarin. La bouche est profonde, un puit sans fonds, des tannins agréables et présents, une belle matière ample, encore très jeune, 24 ans et pas une ride, mais une belle fraicheur et une longueur étourdissante. Langhe Sori San Lorenzo 1998 Domaine Gaia

Note : 4 sur 5.

Nez sur des notes de fruits noirs, de graphite, d’orange sanguine, de groseilles, de menthol, de balsamique et de vanille. La bouche est riche et puissante, les tannins sont arrondis, l’acidité présente, sans plus, peu de bois et beaucoup de plaisir sur une finale grandiose. Le bonheur avec Unico, c’est qu’on l’apprécie dès sa jeunesse mais on ne peut s’empêcher de l’imaginer toujours plus vieux. Unico 2000 Domaine Vega Sicilia

Note : 4 sur 5.

Nez impressionnant de cerise noire, chocolat, fraise, épices et le café. La bouche est dense, pas trop alcooleuse (comme pas mal de millésime du domaine), même un peu de fraicheur relative pour un Châteauneuf. Châteauneuf du Pape Vieilles Vignes 2001 Domaine Marcoux

Note : 3 sur 5.

Un nez sanguin, sur la cerise, le cassis, l’encens, le cèdre et une touche de menthe fraiche. La bouche est assez légère, fluide, peu concentrée, les tannins sont très doux, beau toucher de bouche, tout est parfaitement en place. Un vin d’esthète. Saint Julien Château Léoville Las Cazes 1989

Note : 4 sur 5.

Un nez complexe et élégant. Fruits noirs, griotte, orange sanguine et une petite touche de fumée. La bouche est élégante, la matière est belle, l’acidité présente et porte une belle finale fruitée. Vosne Romanée Les Beaux Monts 2011 Domaine Noellat

Note : 4 sur 5.

Une couleur jaune ambrée. Des notes puissantes d’abricots, de figues sèches, de pâte d’amande, de miel, d’agrumes confits et de caramel. La bouche est séduisante, veloutée, très sucrée, florale, beau jus et longueur parfaite. Passito di Pantelleria Ben Ryé (Fils du Vent.) 2020 Donnafugata

Note : 3.5 sur 5.

On est repassé au blanc ? Pierre à fusil et noisette ! Du Leroy dans le texte, sans hésitation. Première étage de la fusée, cerise burlat, clou de girofle, cannelle, rose fanée, épices, fraise écrasée et poivrée. Original, magnifique et complexe. Deuxième étage, une bouche en lévitation, aérienne et puissante, douce et ferme, épicée, avenante, soyeuse et équilibrée par une magnifique acidité qui étire, sans fin, une grande finale terreuse et terrienne. La première approche avait été magnifique, la deuxième grandiose. Un très grand vin. Vosne Romanée Les Beaux Monts 2004 Domaine Leroy

Note : 5 sur 5.

Après une telle rafale de belles quilles, une question se pose, est-ce qu’on se sent coupable d’avoir dégusté de telles merveilles ? Est-ce qu’on se sent coupable d’avoir craché le PIB du Congo ? J’ai posé cette question à mon clavier, il m’a répondu qu’un clavier azerty en vaut deux. Alors, non, définitivement non. Comme le disait mon pote imaginaire, Ranulphe 1er, un bon repas sans bon vin c’est comme un tagada sans tsoin tsoin, c’est comme un Champagne sans bulles, comme un zèbre sans rayures, un pet sans odeur, du jazz sans contrebasse, comme une église sans clocher, comme un soiffard sans tire-bouchon. La culpabilité, c’est un énorme sac plein de merde, tout ce que tu as à faire, c’est de le poser. Pour qui tu le portes ton sac de merde ? Dis-moi. Dieu ? C’est ça ? Dieu ? Tu sais quoi ? Je vais te dévoiler une petite info exclusive au sujet de Dieu : Dieu aime regarder. C’est un voyeur, c’est un farceur. Réfléchis : il accorde à l’homme les instincts, le désir, les envies, la tentation de pêcher ! Il nous offre ce cadeau extraordinaire et ensuite, qu’est-ce qu’il s’empresse de faire ? Et ça je peux te le jurer sur sa tête, pour son propre divertissement, sa propre distraction cosmique, personnelle, il établit des règles en oppositions. C’est d’un mauvais goût épouvantable… Regarde, mais surtout ne touche pas. Touche, mais surtout ne goûte pas ! Goûte, n’avale surtout pas ! Et pendant que vous êtes tous là à sautiller d’un pied sur l’autre, lui qu’est-ce qu’il fait ? Il se fend la pêche à s’en cogner son vieux cul de cinglé au plafond. C’est un refoulé ! C’est un sadique ! C’est un proprio ne qu’habite même pas l’immeuble ! C’est pas soiffard çà !

 

Barbaresco en hiver